Lecture Analytique Le Chêne et le Roseau La Fontaine
Publié le 06/09/2012
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- Il vaut mieux accepter sa condition plutôt que de rivaliser avec les plus grands ; il faut savoir plier quand il le faut pour mener à bien ses affaires. - La Fontaine est associé au Roseau ( « Mais voyons la fin « + « les royaumes du Nord « :marginalisation nécessaire de l’artiste ) : c’est une leçon qu’il sait suivre lui-même. Cf. La Fontaine courtisan. NB : le Chêne veut s’opposer aux rayons du « Soleil « : trop emblématique pour ne pas être frappant. ( // L.Rochefoucauld ? ) C’est comme si on avait appliqué l’expression « aller dans le sens du vent « à la lettre ici. La Fontaine met en scène l’éloge qu’il veut faire de la souplesse : ce sont les tirades respectives des personnages qui le construisent, quand elles ne l’illustrent pas ( cf. réponse « souple « du Roseau. ). Il laisse au lecteur le soin de tirer sur spectacle, sont le clou est la « chute « de l’Arbre, une morale qui, en somme nous parle encore de prudence : il vaut mieux plier et suivre le sens du vent ; en cherchant à s’y opposer, on risque de « rompre «.
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- Un poète philosophe a dit de La Fontaine : « Voulez-vous être ému ? Lisez Les deux Pigeons. Voulez-vous ressentir les transports excités par une mâle et vigoureuse éloquence? Lisez Le Paysan du Danube; si vous préférez retrouver en lui le charmant conteur, ouvrez son livre au hasard; enfin, si rien ne vous plaît tant que toutes ces qualités ensemble, relisez pour la centième fois Le Chêne et le Roseau. » A l'aide de ces fables, ou d'autres choisies par vous, essayez de définir la diver