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Lecture analytique III, 2 : La scène du pauvre

Publié le 20/12/2012

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2) La réaction du pauvre

Le pauvre résiste à la proposition de Dom juan « Ah Monsieur, voudriez-vous que je commisse un tel péché ? «. Cette proposition peut être perçue comme un pacte avec le diable. Si le pauvre accepte, il n’aura certes plus de problème d’argent pendant un moment, mais il contredira ses croyances. S’il venait à prendre cette pièce, il renierait sa foi, sa fidélité, sa spiritualité et il perdrait même son amour-propre. S’il la refuse, sa foi devient plus pure qu’elle ne l’était auparavant. Malgré sa situation précaire et sa grande nécessité, le pauvre sait garder sa foi : « Non, Monsieur, j’aime mieux mourir de faim «. La foi du pauvre est inébranlable et rien ni personne ne saurait la corrompre. « Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit « (Saint-Augustin). Le pauvre illustre cette conception de la croyance qui fait primer la foi en Dieu sur la raison humaine.

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« • Ou bien, il veut corrompre le pauvre à tout prix, ne supportant pas qu’un homme ait une foi sincère. • Son geste peut être compris comme une épreuve, pour tester le pauvre et prouver à Sganarelle (et à lui -même, par autosatisfaction) qu’il n’existe pas de foi pure.

Il dénoncerait ainsi la part d’hypocrisie en chaque croyant. • Il peut s’agir également d’un désir de libérer le pauvre de sa « superstition » en lui faisant prendre conscience de l’absurdité de son occupation « Voilà qui est étrange et tu es bien mal reconnu de tes soins… » 2) La réaction du pauvre Le pauvre résiste à la proposition de Dom juan « Ah Monsieur, voudriez-vous que je commisse un tel péché ? ».

Cette proposition peut être perçue comme un pacte avec le diable.

Si le pauvre accepte, il n’aura certes plus de problème d’argent pendant un moment, mais il contredira ses croyances.

S’il venait à prendre cette pièce, il renierait sa foi, sa fidélité, sa spiritualité et il perdrait même son amour-propre. S’il la refuse, sa foi devient plus pure qu’elle ne l’était auparavant.

Malgré sa situation précaire et sa grande nécessité, le pauvre sait garder sa foi : « Non, Monsieur, j’aime mieux mourir de faim ».

La foi du pauvre est inébranlable et rien ni personne ne saurait la corrompre.

« Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit » (Saint-Augustin).

Le pauvre illustre cette conception de la croyance qui fait primer la foi en Dieu sur la raison humaine. 3) Le sens des dernières paroles de Dom Juan Dom Juan, malgré son idéologie, revient sur sa décision « Je te le donne pour l’amour de l’humanité ». On peut penser qu’il a eu une révélation, qu’il a vu à travers le pauvre la foi pure.

Il y a une inversion des rapports de force.

Dom Juan, qui ne s’attendait pas à cette réaction du pauvre, est bouleversé.

Il est perdu, et se met à douter.

On peut penser que Dom Juan s’excuse en faisant cet acte. Dans ce cas, on peut penser inverser l’interprétation : ce n’est pas Dom Juan qui représente une épreuve pour le pauvre, mais le pauvre qui serait une épreuve pour Dom Juan « La foi ne se prouve pas, elle s’éprouve.

Les croyants n’ont pas besoin de preuves, mais d’épreuves.

» Maurice Chapelan. III.

La mise en scène • La musique: Dans la mise en scène de Mesguich, ce dernier utilise comme fond sonore une musique calme et sinistre qui nous donne une impression de forte tension et de mystère. • L'éclairage: Le metteur en scène a choisit comme éclairage une lumière tamisée, blanche qui donne une impression de nuit, de pleine lune ou encore de lumière céleste pour accompagner les propos du pauvre. • Les costumes: Dom Juan porte un costume noir ce qui donne l'impression d'être face a un homme mûr et sérieux. Sganarelle quant a lui porte un habit de «médecin» plutôt d'infirmière stéréotypé et aguicheur (mini jupe, talons hauts et perruque blonde), ce qui lui donne un air sot et dépourvu d'esprit. Le pauvre, lui n'est que très peu habillé ce qui fait allusion a Jésus et son corps est doré de la tête au pied ce qui donne l'impression d'être face a une statue.

Ces éléments nous font penser que la pauvre est en fait un être divin.. »

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