Lecture Analytique : France mère des arts, des armes et des lois de Joachim Du Bellay
Publié le 22/08/2012
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Le sentiment d’injustice éprouvé par Du Bellay est très fortement énoncé. En effet, si.la France est la « mère des arts « (v.1), elle devrait protéger le poète. De plus, en comparant les poètes à des agneaux, il s’identifie comme la brebis égarée, le pire agneau du troupeau. Il se demande ainsi ce qu’il a fait pour être accablé et abandonné alors qu’il n’est pas le pire du troupeau : « Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau «. (v.14). L’environnement bénéfique des autres agneaux renforce le sentiment d’injustice ressentit par l’auteur : « Tes autres agneaux n’ont faute de pâture «. (v .12). En effet, on peut se demander si le poète ne fait pas ici une allusion à certains poètes de la Pléiade. Il pense à des amis restés en France et qui poursuivent des carrières brillantes dans les lettres, en particulier à Ronsard qui honore le roi et que le roi honore. Avec le (v.13) : « Ils ne craignent le loup, le vent, ni la froidure « qui répète les éléments du premier tercet, le poète constate qu’eux n’ont pas à craindre ces dangers.
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