Lecture analytique excipit du roi se meurt

« Elle guide B. (un peu comme un metteur en scène guide un acteur), la porte vers son   tr ône  à bout de mots (comme on dit «   porter quelqu’un  à bout de bras   »), l’enveloppe   dans un «   linceul de mots   ». II Ionesco, une touche artistique à ne pas négliger 1.

Une parole th éâ tralis ée · Les diff érentes situations d’ énonciation   : animer, dynamiser la tirade, en   multipliant les dialogues · Une parole qui donne  à voir le monde int érieur du mourant   : puissance   du langage qui donne  à imaginer, qui suscite des pr ésences invisibles sur   la sc ène. · Une parole qui dirige   : Marguerite metteur en sc ène des derniers instants   du roi. · Une parole qui charme   : fonction des r épétitions. Effet sur le spectateur   ? 2.

L’importance des didascalies   : Un «   jeu de d écor tr ès important   »   (cf. Didascalie l.45­46) · Une mort symbolique (le d écor comme double du personnage, la «   lumi ère   grise   ») · Insister sur la lenteur, la solennit é que ce jeu de d écor et de lumi ère conf ère   à  la mort du roi. (cf. les trois adv. juxtapos és) · Un jeu de sc ène qui prend le relais quand il n’y a plus de parole. Ionesco   envisage clairement deux temps dans son d énouement   : cf. CCT «   pendant   cette derni ère sc ène   » l.44, «   Maintenant   » l.47 · Mort donn ée à voir car il n’y a plus de mots pour la dire. Jeu de d écor qui plonge le spectateur dans une atmosph ère particuli ère, le fait   participer  à la mort du roi. Une fin solennelle, qui rend au roi sa dignit é Une fin oppressante aussi   ? Cf. les derniers mots du texte   : «   sombrer dans une sorte   de brume   ».. »