Lecture analytique : Dom Juan de Molière Acte 3 : Scène 1 (page 65-68)

« allons trouver la réalité.

Mais Descartes est croyant parce qu'il pense que Dieu existe, qu'il a crée l'homme, et l'intelligencede l'homme.Au XVIIème on peut être matérialiste et croyant.Sganarelle interprète cette croyance de Dom Juan, il utilise un registre ironique, qui repose sur une antiphrase.

Interprétationdes propos de Dom Juan, pour lui c'est une antithèse absolue.Sganarelle va défendre sa croyance, sur un ton ironique, antithèse sur le débat foi et science du XVIIème.

Il considère DomJuan comme un fou et lui comme un sage.1er argument : il n'a pas étudier, il est plus ou moins inculte.2ème argument : il se vente du 1er argument → « pour moi », « je » pronom personnel de la 1ère personne, « Dieumerci » → dire merci à Dieu d'être inculte, corruption, l'ignorance préserverait la foi, et le savoir la corromprait, il va dansle sens de Dom Juan sans s'en apercevoir.

La peur du savoir par l'église, merci à Dieu pour son immense sagesse, donc je n'aipas à réfléchir, de penser à ma place.3ème argument : il n'a pas besoin d'être intelligent pour comprendre comment fonctionne le monde.

Anaphore de « monpetit » le souligne.

Les arguments qui suivent sont cosmologiques, la théologie (étude des représentations de Dieu).Argument des causes premières, il faut bien qu'il est un créateur au départ : métaphore du champignon, il parle le langage detout le monde, il emploie une métaphore populaire.

Accumulation d'éléments naturels en gradation.

Après la nature, il prendun exemple en face de lui : « vous », on est passé de la nature à l'individu.

Son raisonnement perd de la force, de lapuissance, il commence à devenir familier : « engrosser ».Il essaie de convaincre par la rhétorique et non des arguments.

Iladmire, il commence à être à bout de son argumentation.

Accumulation énumération du corps humain, une mécaniquecomplexe et impressionnante métaphore de la machine.

Les connaissances de Sganarelle ne constitue pas un endroit savoir.Décalage entre ce qu'il paraît être un médecin et la pauvreté de son savoir.

Il ne sait plus quoi dire, son raisonnement ne tientpas, il s'en rend compte, il veut qu'on l'interrompe.

Il a conscience également de son ridicule et du fait que Dom Juan le laisseparler parce qu'il sait que son raisonnement est mauvais, c'est par le silence que Dom Juan inverse la proposition deSganarelle, il le laisse s'enfoncer dans son raisonnement.

Dom Juan lui répond, intervient pour le relancer il veut qu'il aillejusqu'au bout.La chute de Sganarelle correspond à la chute du raisonnement.

La longueur de cette réplique montre qu'il n'a plus d'idéesnouvelles.

Ce n'est pas un raisonnement, c'est une émotion, une opinion religieuse.

Il veut démontrer qu'il fait ce qu'il veutde son corps, qu'il est maître de son corps, alors que non vu qu'il tombe.

Dom Juan casse et constate l'argumentation deSganarelle.

La fin de la tentation de Sganarelle de prouver que Dieu existe.

ConclusionDeux personnages opposés par leur croyance.

Le grand seigneur méchant homme s'est incarné en un homme mécréant qui necroit pas en la religion.

Un scepticisme ici présent.

Ce qui nous amène à dire qu'ils sont complémentaires, ici c'est Sganarellequi parle et Dom Juan sauf pour la formule lapidaire.

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