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Lecture analytique : Chapitre 3 de Candide, du début jusqu'à « n'oubliant jamais Mlle Cunégonde »

Publié le 22/05/2012

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                                                                I.        La boucherie : Un tableau pathétique

 

Dans la deuxième partie du texte, on a un deuxième point de vue. L’éloignement volontaire du champ de bataille conduit Candide à l’arrière où il va découvrir les effets de cette boucherie héroïque sur les populations civiles. La dénonciation prend dans la deuxième partie du texte la forme d’une vision réaliste de l’horreur.

 

  1. Les victimes

 

A l’ordre et l’élégance du début succède une impression de chaos.

La mort est omniprésente : « mort «, « mourir «, « donner la mort «…

Ce n’est pas une mort abstraite.

Les exactions commises sur les civiles sont présentées sous la forme d’une série de participe passé qui montre que les actions sont subies.

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« 2 B.

Le point de vue Voltaire adopte le point de vue naïf du jeune Candide qui considère la guerre avec ses préjugés philosophique.

La guerre est un jeu séduisant pour Candide : « Les can ons renversèrent d’abord à peu près six mill es hommes ».

Le mot « renverser » fait penser à des soldats de plomb qui tombent.

Cela déréalise la scène de la guerre.

C.

L’aspect moral La guerre est moralement et socialement valorisée et justifiée.

On le voit au choix des termes « coquins » et « infectés » qui présentent les victimes comme des parasites dont la disparition est anodine voir bénéfique.

La guerre est présentée comme une œuvre utile et équitable.

On a une comptabilité abstraite et globale, une énumération de chiffres qui s’intègrent dans un total donné à la fin.

L’importance des chiffres semble valoriser la guerre dans la mesure où plus il y a de mort, plus le succès est grand.

Il y a une absence totale d’émotion qui justifie cette interprétation.

Mort n’est qu’une abstraction.

D.

L’aspect philosophique Tout le passage est une illustration des leçons de Pangloss.

La guerre est débarrassée de son horreur par le langage.

La manière dont on nomme les choses fait que c’est valorisé.

Ce vocabulaire philosophique dans un ordre naturel.

Conclusion au I.

Ainsi Candide demeure attaché à sa référence idéologique, les enseignements de Pangloss.

Il est incapable d’analyser correctement une situation parce qu’il est prisonnier de ses dogmes stériles.

L’absurdité des idées de Leibniz n’en apparaît que mieux au lecteur.

II.

La boucherie : Un tableau pathétique Dans la deuxième partie du texte, on a un deuxième point de vue.

L’éloignement volontaire du champ de bataille conduit Candide à l’arrière où il va découvrir les effets de cette boucherie héroïque sur les populations civiles.

La dénonciation prend dans la deuxième partie du texte la forme d’une vision réaliste de l’horreur.

A.

Les victimes A l’ordre et l’élégance du début succède une impression de chaos.

La mort est omniprésente : « mort », « mourir », « donner la mort »… Ce n’est pas une mort abstraite.

Les exactions commises sur les civiles sont présentées sous la forme d’une série de participe passé qui montre que les actions sont subies.. »

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