Lecture analytique " ce coeur qui haissait la guerre "

« Commentaire n°13: Robert Desnos: “Ce cœur qui haïssait la guerre” Robert Desnos est né en 1900 et mort en 1945.

Poète surréaliste, adepte des jeux poétiques aux côtés de ses amis André Breton, Paul Eluard, Louis Aragon, il a eu sous hypnose la prémonition de son destin.

Il s’est engagé dans la résistance, a été déporté en 1944 et il est mort dans le camp de concentration de Terezin en Tchécoslovaquie peu de temps avant la libération de ce camps par les armés alliés.

Les poèmes du recueil « destiné arbitra ire » publi é en 1975, on été écrit pendant cette période trouble de la guerre.

Le poème, « ce cœur qui haïssait la guerre » est composé de 2 strophes peu distinct comportant 30 vers irréguliers (libre) I) Une stratégie argumentative efficace pour appeler à la Résistance (=convaincre) 1) Le déchirement personnel du poète Paradoxe initial qui ouvre le poème avec 2 postures qui sont juxtaposés par rapport à la guerre.

Temps verbaux : - Imparfait qui renvoit « qui haïssait la guerre » - Présent, le choix du com bat Il est obligé d’aller contre sa nature pour défendre son pays.

Il développe ce paradoxe.

Son cœur n’est animé que par la vie et aujourd’hui il est animé par un sang de haine, se sont des termes violents.

Antithèse entre le rythme des marées et le sang brulant et la haine.

On constate donc un pacifisme relégué dans le passé et il affirme son choix de se battre.

« Voila qu’il bat dans ce combat » d’un côté sa souligne la nécessité d’oublier le passé et de continuer même si ca va à l’encontre de ses décisi ons.

2) Le poète appelle les autres à le rejoindre Il espère que son appelle sera entendu de tout le monde, aussi bien dans les villes que dans les campagnes.

Les vers 7 et 8 sont long de plus on note l’accumulation des subordonnées qui semblent mimer l’extension de son cœur.

Les connecteurs logiques marque cette extension , il y’a une répétition de « et que » Il y’a donc un appel à un soulèvement générale, une mis en commun de ce choix de combattre 3) Un appel entendu (v.11) « écoutez, je l’entends qui me r evient..

» Le poète invite à tendre l’oreille puis il a une réponse à son appel.

Du coup dans la 2 ème strophe on passe du singulier au pluriel « autres cœurs ».

Mot d’ordre de ralliement semble entendu (v.20) « Révolte contre Hitler… » Ce slogan guerrier est très clair et bref, c’est un appelle au meurtre, de plus le point d’exclamation met en relief cet appel.. »