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L'ecole des femmes

Publié le 13/02/2013

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Iannuzzelli Lecture Analytique 2nd10 Andrea L' Ecole des femmes de Moliere Element sur l'auteur : Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Parisen 1622, et mort à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge auteur de comédies, mais aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Molière demeure depuis le xviie siècle le plus joué et le plus lu des auteurs de comédies de la littérature française. Il constitue aussi un des piliers de l'enseignement littéraire en France. Le français est également surnommé « la langue de Molière «. Son pere est un tapissier pour le roi. Moliere meurent peu de temps apres avoir joué le rôle d'Argan dans le Malde imaginaire. Sujet de la piece : L'École des femmes est jouée en 1662, année où Molière épouse Armande Béjart, de 20 ans plus jeune que lui. La pièce reçoit un grand succès, mais aussi de nombreuses critiques, notamment pour son « immoralité «.  Situation du texte : Arnolphe a appris, par les confidences d'Horace, comment ce dernier a pu séduire la jeune Agnès. Il interdit alors à la jeune fille de le voir, lui ordonnant de jeter « un grès « par la fenêtre pour le chasser: « Je suis maître, je parle : allez, obéissez. « (II, 5). A l'acte III, il lui annonce qu'il est lui-même son futur époux.  Type de texte : Ce type de texte est une longue tirade sous forme de poesie. Cette piece est comique car il met en scène certain sujet de la realite du XVIIe siecle, tel que le mariage qui, en aucun cas n'apparaitra dans la tragédie. Et sous ses formes comiques moliere defend l'egalité des sexes. En quoi cette tirade est-elle un sermon ? Cette tirade est un sermon envers les femmes. Il cite qu'elles sont les attitudes a avoir envers son « seigneur « : « Lorsqu'il jette sur elle un regard serieux, son devoirs aussitôt est de baisser les yeux et de n'oser jamais le regarder en face «, la femmes doit etre soumise, obeir sans contester : « N'approche point encor de la docilité, et de l'obeissance, et de l'humilité, et du prfond respect ou la femme doit etre pour son mari, son chef, son seigneur, son maitre. «. Aussi il cite l'attitude a ne pas avoir en fasaint une analyse globale des femmes dont je cite :  « C'est ce qu'entendent mal les femmes aujourd'hui ; mais ne vous gatez pas sur l'exemple d'au...

« attend Agnès si elle succombe aux avances du jeune « blondin », Horace.

L'enfer est ici un instrument de domination.

Molière, à travers la bouche d’Arnolphe condamne une société reposant sur la peur et la contrainte.

Quelles conception du mariage developpe t-elle ? La femme a la position hiérarchique la plus basse dans la société du XVII : elle est encore plus docile et soumise que tous les autres membres de la société (le valet, l’enfant, le soldat, le frère).

A noter également l’alexandrin 703 : « L’une est moitié suprême et l’autre moitié subalterne ».

Les mots « suprême » (placé à la césure) et subalterne (placé à la rime) occupent une position forte.

L’acteur doit insister sur leur prononciation : cela met en valeur la difference entre l’homme et la femme. La femme n’a pas pour Arnolphe d’existence propre : elle n’existe que pour l’homme : elle est sa possession.

Il n’y a pas de demande en mariage de la part d’Arnolphe : il oblige Agnès à l’épouser.

Il n’est jamais question d’amour ni de séduction.

Arnolphe contraint Agnès à l’épouser : Ex : la tirade (deux discours visant à lui présenter le mariage et ses préceptes) ont une orientation argumentative et morale.

Elles donnent à Agnès le chemin à suivre : elles ont une valeur prescriptive. Le fait de Mariage entre Arnolphe et Agnès donne l’occasion à Molière de montrer l’inégalité qui règne entre homme et femme.

Mais au-delà des simples individus, cette scène dresse le portrait de toute une société.

Parallèlement Arnolphe se livre à une violente critique des femmes.

Dans le mariage vu par Arnolphe, il n’existe aucune confiance entre les époux puisque la femme est, par nature, un être corrompu qui ne pense qu’à « être libertine et prendre du bon temps ».

De plus, la société du XVII° siècle ayant vu les Précieuses revendiquer leur indépendance, il fait un portrait péjoratif de ces « femmes d’aujourd’hui qualifiées de « coquettes vilaines », et de leurs « fredaines », c’est-à-dire leurs aventures amoureuses avec les « jeunes blondins ».

Le terme « mariage » est amplifié par la diérèse (vers 695) et associé à « d’austères devoirs », repris au vers 714 : « Son devoir aussitôt est de baisser les yeux ».

Le mariage n’est donc qu’un ensemble de contraintes pour l’épouse : la vision de l’Enfer destinée à lui faire peur « Et vous irez un jour, vrai partage du diable, bouillir dans les enfers a toute eternité ».

Tout le discours vise à rabaisser la femme à l’état d’esclave, comme le montrent les négations : « Votre sexe n’est là que… » ; elle est réduite à l’état de « moitié ».

On notera le ridicule des arguments : en quoi la « barbe » serait-elle un signe de supériorité ? L’absurdité du raisonnement mathématique ressort : « Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité », avec la fausse symétrie de « l’une » et « l’autre ».

Une série d’exemples soutient cette argumentation, en jouant sur une triple gradation.

La première porte sur les hiérarchies évoquées (v.

705-708), et est elle-même inférieure à une deuxième gradation : l’énumération des qualités exigées de la femme, avec le renchérissement des « et » (v.

709-711).

Arrive alors la troisième gradation, qui définit le rôle de l’époux tout-puissant : « son mari, son chef, son seigneur et son maître ».

Molière se livre à une satire de la société dans laquelle la femme est cantonnée à son rôle d’épouse soumise.

Les pratiques religieuses sont remises en cause dans cette scène car la religion devient l’adjuvant d’Arnolphe.

C’est le discours religieux qui lui permet de soumettre Agnès. Ce texte dépeint une réalité sociale du XVII° siècle : la femme mariée.

Molière se fait ici le défenseur de l’égalité des sexes, conception très moderne, puisqu’elle est encore loin d’être réalisée au XXI° siècle. Qu'est ce qui lui donne son caractere comique ? Le comique est ici satirique : il a pour but la critique de la société.

Il veut faire ressortir a travers la longue tirade d'Arnolphe la place de la femme dans la societe.

Cette tirade presente donc une morale : la morale de place de a femme dans la societe et moliere critique la societe en ridiculisant la conception du mariage soutenu par l'eglise mais c’est aussi l’Eglise que Molière attaque.

Il va ainsi se faire ses premiers ennemis.

Cette tirade est bien sur une comedie, ses intrigues, conjugales ou familiales, reposent sur la mani des femmes et provoque le rire.

Arnolphe est obsedé par l'infidelite feminine.

Le ridicule des arguments : « du cote de la barbe est la toute-puissance », l’absurdité du raisonnement mathématique ressort : « Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité ». »

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