Le XVIIe siècle en littérature
Publié le 21/02/2012
Extrait du document
Le pendule dont nous parlions se dirige incontestablement vers l'autorité, en toutes matières.
CARACTÈRES DOMINANTS :
On appelle trop souvent cette période, d'après le titre d'un livre célèbre de Voltaire: Le siècle de Louis XIV. En fait l'expression ne convient qu'à la deuxième partie du siècle ; en effet, en politique, Louis XIV ne gouverne vraiment qu'à partir de 1655, et, en littérature, c'est seulement alors que la doctrine classique est triomphante. La première moitié du siècle mérite plutôt, par analogie avec le style de l'architecture à cette époque, le nom de Baroque....
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Vauban, Fenelon.) Arret des manufactures, et commerce /
exterieur en declin au profit de l'Angleterre (puissance mon/,
tante).
2) Terrain religieun
C'est d'abord un effort de retour a l'esprit de l'Evangile :
pitie envers les pauvres : ceuvres de Saint-Vincent de Paul,
sermon de Bossuet sur Eminerite dignite des pauvres dans
l'Eglisea, effort vers l'austerite et la penitence de la doctrine
janseniste, qui &unit surtout au monastere de Port-Royal-
des-Champs (Arnauld, Pascal, Racine jeune y resideront) ;
puis c'est la Contre-Reforme, le raffermissement de 1'Eglise
Catholique qui essaie, en s'ameliorant, de reconquerir le ter-
rain perdu sur les Protestants.
Finalement, Louis XIV,
persuade par son entourage que les Protestants ne sont plus
que quelques' dizaines d'egares opiniitres, revoque en 1685
1'Edit de Nantes, qui 1eur donnait la liberte de culte.
Ceux-ci,
traques, tortures,
s'enfuient al'etranger (probablement
100.000).
- Une lutte severe est menee centre ce qui s'oppose au
catholicisme judaisme, protestantisme, jansenisme, contre
toutes les formes du 'libertinage', (condamnation de Vanini,
affaire Theophile de Viau).
Niels les vrais chretiens s'inquietent
des progres de Patheisme (= le libertinage) qui ne se man i-
feste que rarement par ecrit, mais tres ouvertement dans les
conversations des milieux distingues.
Pascal avec ses Pensies,
La Bruyere avec son chapitre :
a Des Esprits Forts D,
s'efforcent de convaincre les libertins.
Pourtant, toutes les
pensees classiques, quelle que soit la voie empruntee: Raison
d'un Descartes, Foi d'un Pascal, Bon sens d'un La Bruyei e,
Scepticisme souriant d'un La Fontaine (Le Gland et la Citroui'le),
menent a Dieu.
3) Terrain seientifique et philosophique
Le goat des Belles Lettres et des Beaux-Arts s'allie chez
certains amateurs
avec celui des Sciences et de la Philo-
sophie, les deux domaines etant rarement separes La physique mathematique se constitue (Galilee, Descartes.
Pascal, bient6t Newton) en reaction contre la physique quali-
tative d'Aristote, completement coupee de l'experience :
fondation de P Academie des Seie' ces et du Journal des Saoantc
Vauban, Fénelon.) Arrêt des manufactures, et commerce j extérieur en déclin au proflt de l'Angleterre (puissance mon• tante).
2) Terrain 'religieu:JJ 1
C'est d'abord un etlort de retour à l'esprit de !•:evangile :
pitié envers les pauvres: œuvres de Saint-Vincent de Paul, sermon de Bossuet sur « l'Éminente dignité des paupres dans l'Église», effort vers l'austérité et la pénitence de la doctrine
janséniste, qui fleurit surtout au monastère de Port-Royal des-Champs (Arnauld, Pascal, Racine jeune y résideront) ;
puis c'est la Contre-Réforme, le raffermissement de l'Église
Catholique qui essaie, en s'améliorant, de reconquérir le ter rain perdu sur les Protestants.
Finalement, Louis XIV, persuadé par son entourage que les Protestants ne sont plus
que quelquesc dizaines d'égarés opiniâtres, révoque en 1685 l'Édit de Nantes, qui leur donnait la liberté de culte.
Ceux-ci,
traqués, torturés, s'enfuient à l'étranger (probablement 100.000).
- Une lutte sévère est menée contre ce qui s'oppose au
catholicisme : judaïsme, protestantisme, jansénisme, contre
toutes les formes du
«libertinage», (condamnation de Vanini, affaire Théophile de Viau).
Mais les vrais chrétiens s'inquiètent
des progrès de l'athéisme (= le libertinage) qui ne se mani-
feste que rarement par écrit, mais très ouvertement dans les conversations des milieux distingués.
Pascal avec ses Pensées, La Bruyère avec son chapitre : «Des Esprits Forts », s'efforcent de convaincre les libertins.
Pourtant, toutes les pensées classiques, quelle que soit.
la voie empruntée: Raison d'un Descartes, Foi d'un Pascal, Bon sens d'un La Bruyè1 e, Scepticisme souriant d'un La Fontaine (Le Gland et la Citroui'le), mènent à Dieu.
8) Ter'rain scientifique et philosophique :
Le gotit des Belles Lettres et des Beaux-Arts s'allie chez certains a amateurs » avec celui des Sciences et de la Philo sophie, les deux domaines étant rarement séparés.
La physique mathématique se constitue (OUilée, Descarteg.
Pascal, bientôt Newton) en réaction contre la physique quali tative d'Aristote, complètement coupée de l'expérience :
fondation de l'Académï.des Scil'rces et du Jou,.,atdtles Sa"antc;.
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