Le valet est-il un personnage secondaire de la comédie ?
Publié le 05/01/2013
Extrait du document
En second lieu nous verrons que le valet n’est pas un personnage secondaire de la comédie avec tout
d’abord le premier argument qui nous montre que le valet fait rire, il est essentiel a la pièce (comique de
parole et de geste) :
On peut voir avec un premier argument dans Les Fourberies de Scapin : la scène des coups de bâton,
lorsque Scapin fait croire à Géronte qu’ils y a des rivaux qui veulent l’attaquer, il le fait donc entrer dans
un sac et le roue de coups de bâton.
On peut voir aussi avec un second argument que le valet peut prendre le contrôle de la scène en étant
ruser : Dans les Fourberie de Scapin c’est lui qui mène la pièce jusqu’au bout. Il y a à la fois des
«
situation) et à la fin le maître reprend le contrôle en demandant au valet de sortir.
Et enfin on remarque qu’avec un dernier argument ; que le valet apparait dans le titre, c’est donc péjoratif:
Les fourberies de Scapin.
Grace à toutes ces explications on voit que le valet n'est
effectivement pas un personnage secondaire mais se situe souvent au centre de la comédie.
Ce qui va
nous mener à une deuxième partie.
En second lieu nous verrons que le valet n’est pas un personnage secondaire de la comédie avec tout
d’abord le premier argument qui nous montre que le valet fait rire, il est essentiel a la pièce (comique de
parole et de geste) :
On peut voir avec un premier argument dans Les Fourberies de Scapin : la scène des coups de bâton,
lorsque Scapin fait croire à Géronte qu’ils y a des rivaux qui veulent l’attaquer, il le fait donc entrer dans
un sac et le roue de coups de bâton.
On peut voir aussi avec un second argument que le valet peut prendre le contrôle de la scène en étant
ruser : Dans les Fourberie de Scapin c’est lui qui mène la pièce jusqu’au bout.
Il y a à la fois des
comique de gestes (coups de bâton), de parole (Scapin invente une double énonciation), de situation
(Géronte est dans un sac et se fait frapper par son valet).
II peut jouer avec les quiproquos, se moque de
ce qui est déjà ridicule.
Scapin se moque de son maître avec un talent de comédien donc il est très rusé,
astucieux.
Ou encore dans l’Ecole des Femmes : les valets insultent et poussent
le maître, et en profitent lorsque celui-ci leur fait répéter leur rôle.
(Comique de parole, de gestes,
situation) La scène est mener par les valets, les valets sont toujours plus malin et se moquent d’un maître
avare et autoritaire.
Avec un troisième argument on voit que sans le valet le maître n’est rien : Dans l’Ecole des Femmes ; le
maître fait répéter ses valets pour pouvoir être tranquille lors de son mariage, sans eux le maître serait «
perdu ».
Dans Les Plaideurs ; le maître a le contrôle de la situation mais la perd assez vite et veut absolument se
faire pardonner.
Il y a beaucoup de comique de mot avec le procès verbal et la satire de la justice, ou
encore du comique de geste : avec les soufflets ou les bâtons.
L’Intime a toute les caractéristiques du
valet.
D’autre part c’est lui qui mène la scène a la fin et Chicanneau le supplie !
L e valet ne tient pas un second rôle, il est moteur de la pièce.
Pour conclure on peut en définir le valet de personnage prépondérant, car il tient un rôle important et
sans lui la scène n’aurait pas forcément de sens.
On peut se poser la question : Le valet joue t-il toujours
ce rôle prépondérant dans les comédies du XIXe siècle et XXe siècle.
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