Le Théâtre Reflète-T-Il L'Absurdité Du Monde, Ou Cherche-T-Il À Lui Donner Un Sens ?

« cherchant à porter un jugement sur l'existence et l'absurdité qui peut s'y référer.

D'une première part, le texte mis en scène, loin d'être insignifiant, obéit à une logique, même dans le cas ou celui-ci aborde le thème de l'absurde.

Le texte est un élément primordial au succès et à la compréhension d'une pièce de théatre.

Le réprésentation d'une logique est donc un enjeu majeur du théatre.

C'est même, souvent, une condition necessaire.

L'auteur organise, construit, développe son intrigue de façon à lui donner un maximum de cohérence.

Pour preuve, dans La Leçon, Eugène Ionesco, décide de mettre en évidence la violence répétitive et démesurée d'un professeur vis à vis de son élève a qui il donne des cours.

C'est alors que le texte suis une logique, ce qui prouve que le spectacle théatral est pouvu de sens, qui va pouvoir se compléter grâve à la mise en scène. Le théatre n'existe que dans le représentation physique, dans l'incarnation des voix dans des corps en mouvement.

Mieux encore : ces corps évoluent dans un décor, ils ont des vêtements, tiennent des objets, habitent un espace.

Les dramaturges ainsi que les metteurs en scène porte un importance considérable au décor, aux accessoires, aux costumes, aux éclairages...

Tout cela n'a qu'un objectif : préciser le sens de la pièce.

En ce qui concerne Dom Juan du célèbre Molière, Daniel Mesguich décide de mettre en scène un Dom Juan cynique, et d'introduire le personnage de M.Dimanche un marchand juif, dans un contexte de nazisme, accentué fortement par des bruitages.

Enfin, l'on peut dire que le spectateur participe à la construction du sens de la pièce théâtrale.

Car il est clair, que malgré les intentions du dramaturge ou du metteur en scène, le spectateur va adopé un regard critique, une vision des faits qui lui est propre.

Ainsi, le destinataire, autrement dis le spectateur, n'aura pas d'autre choix d'interpréter l'ensemble de la pièce en fonction de sa sensibilité ; ce qui lui permettra, peut -être, de développer des perspectives nouvelles.

Pour finir, nous nous appuierons sur la création d'Alfred de Musset, Lorenzaccio, qui n'avait connue aucune représentation satisfaisante jusqu'à celle de Sarah Bernhardt en 1896, qui a su donner vie à l'histoire et ses personnages.

La tournure de l'intrige parvient à émouvoir les spectateurs, particulièrement le sacrifice de Lorenzo. Par cela, nous pouvons donc déduire que le théâtre n'est pas qu'un simple reflet de l'absurdité du monde, mais bien cependant un message porteur de sen. »