« Le théâtre, c'est d'être réel dans l'irréel », écrit Jean Giraudoux dans «l'Impromptu de Paris ». Comment expliquez-vous ce jugement ? Le théâtre contemporain le justifie-t-il ?
Publié le 07/11/2014
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- « Le théâtre, c'est d'être réel dans l'irréel », écrit Jean Giraudoux dans «l'Impromptu de Paris ». Comment expliquez-vous ce jugement ? Le théâtre contemporain le justifie-t-il ?
- Dans son Impromptu de Paris, Jean Giraudoux donnait, en 1937, une piquante définition du théâtre : « C'est d'une simplicité enfantine, le théâtre, c'est d'être réel dans l'irréel. »
- Racine, au dire de son fils, avait soumis sa tragédie d'Alexandre au jugement de Corneille : celui-ci dit à l'auteur qu'il avait un grand talent pour la poésie, mais qu'il n'en avait pas pour le théâtre. Sainte-Beuve, dans son zèle romantique, formule un jugement semblable : « Si Racine fut dramatique de son temps, c'est que son temps n'était qu'à cette mesure du dramatique. Est-ce vouloir le renverser que de déclarer qu'on préfère chez lui la poésie pure au drame et qu'on est tenté de
- Dans L'Impromptu de Paris, Giraudoux fait dire à l'un de ses personnages : « Le théâtre n'est pas un théorème, mais un spectacle, pas une leçon, mais un filtre.» La tragédie d'Électre vous paraît-elle correspondre à cette définition ?
- Dans L'Impromptu de Paris, Giraudoux fait dire à l'un de ses personnages : « Le théâtre n'est pas un théorème, mais un spectacle, pas une leçon, mais un filtre. » Comment comprenez-vous cette déclaration ? Pensez-vous qu'elle puisse s'appliquer à Électre ?