Le symbolisme : fin 19ième siècle
Publié le 03/03/2012
Extrait du document
«
les maîtres incontestés ; Rimbaud (Le dormeur du val – Ma bohème- Les voyelles), le prophète
solitaire.
C’est à Stéphane Mallarmé que, l’on doit, la vision la plus proche de ce nouveau langage poétique :
«Nommer un objet, c’est supprimer les trois-quarts de la jouissance du poème qui est faite du
bonheur de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve.
C’est le parfait usage de ce mystère qui
constitue le symbole : évoquer petit à petit un objet pour montrer un état d’âme, ou inversement,
choisir un objet et en dégager un état d’âme par une série de déchiffrements ».
(S.
Mallarmé dans
l’Echo de Paris, 1891)
Le symbolisme a atteint le grand public grâce au théâtre de Maeterlinck et a pris une dimension
internationale avec les poètes belges (G.
Rodenbach, E.
Verhaeren), anglais, allemands, russes,….
Musique :
Le symbolisme influença aussi la musique.
Plusieurs écrivains et critiques symbolistes étaient positifs
à l’égard de la musique de Richard Wagner.
L’esthétique symboliste eut une influence importante sur le travail de Claude Debussy.
Son œuvre clé,
Prélude à l’après-midi d’un faune, était inspiré du poème de Stéphane Mallarmé.
Beaux-arts :
Vers 1890, quelques peintres et sculpteurs sont contre le matérialisme de leurs contemporains,
ouvrent les portes du rêve et du cauchemar.
Il refuse la réalité au profit du mystère qui finira à une
libération de leurs fantasmes et de leurs angoisses.
L’art des symbolistes traduit en effet une aspiration vers le sacré, libérée de la religion, tout à fait
représentative de la fin du 19 ème siècle.
D’un point de vue pictural, le mouvement symboliste est très étroitement lié au mouvement littéraire.
Il se singularise par une nette opposition à l’impressionnisme.
Dès lors, peintres et hommes de lettres
abandonnent la fidèle transposition de la nature au profit de la description d’un monde onirique (un
monde de rêve).
La faiblesse de ce mouvement réside dans le décryptage des œuvres car il demande un bagage qui
nous fait bien défaut aujourd’hui.
Le thème de la femme fatale, Salomé, Cléopâtre, Sphinge ou Méduse, mélange de volupté et de
sadisme, revient comme une constante dans leurs œuvres pleines d’une nostalgie morbide pour les
civilisations disparues, les fastes de Byzance, la préciosité des cours Médiévales ; elles témoignent
d’un penchant pour le luxe, la maladie et l’amour contre nature.
La mort y est inséparable de la beauté
et de la débauche.
Le crédo symboliste : « je ne crois ni à ce que je touche, ni à ce que je vois.
Je ne crois qu’à ce que je
ne vois pas et uniquement à ce que je sens.
» Par Gustave Moreau.
Le symbolisme présente quatre styles :
Le premier veut se rallier à l’art de Raphaël (préraphaélisme prôné par les anglais) symbolisant l’art
idéal, serein, équilibré en alliant réalisme, romantisme et mysticisme pour continuer l’art chrétien à
travers des thèmes bibliques traités dans un dessin minutieux et des couleurs lumineuses..
»
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