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Le Ruban Volé - Les Confessions De Rousseau

Publié le 17/08/2012

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rousseau

Mine de rien, on a la présentation de circonstances atténuantes. Le trouble qu’il le saisit au moment de l’interrogatoire. Ensuite il y a la présence d’une assemblée nombreuse lors de la confrontation avec Marion. Ce qui justifie deux types de réactions chez Rousseau : le manque d’assurance où il semble adopter la première solution qui se présente à lui c'est-à-dire accuser Marion. Il va s’obstiner dans son mensonge. C’est une marque agressive de défense. L’argumentation pour sa défense apparait dans le cinquième paragraphe. Il se défend d’avoir agis pour méchanceté, il évoque ses dispositions intérieures. Il dit avoir agit par honte, par amour propre. Il fait sa par amour !  C’est un acte manqué. En même temps, il porte une accusation implicite contre la société. Alors que Marion est innocente, elle passe pour coupable. Et vice versa. C’est la réplique inversée du peigne cassé. Par commodité, les juges s’en tiennent aux apparences. Impossibilité de transparence des êtres à cause des préjugés. Celui qui est visé est le compte de La Roque. On lui reproche de ne pas lui avoir parlé  Il est un anti-pédagogue. Rousseau ne nit pas la réalité de sa faute mais il engage la responsabilité des adultes donc de la société. Il entend rétablir la vérité c'est-à-dire la transparence par le renversement des signes. Cet acte diabolique recouvrait un sentiment d’amour qu’il n’a pas exprimé à cause des adultes.  Il retient deux conséquences positives :  - Pour se délivrer, il a décidé de se confesser aux lecteurs

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« Soucis d'objectivité, de précision qui corresponde à son projet de tout dire.

Un récit qui se veut spontané et authentique avec l'utilisation du présent de narration etla réplique de Marion au discours direct.

On remarque dans le paragraphe 2, des explications du narrateur adulte.

La dramatisation de la scène avec le contraste entresa noirceur et l'innocence de la jeune fille.

Cela peut faire paraître suspect l'épisode lui-même.

Ça remet en doute sa sincérité. II- Analyse des conséquences (paragraphes 3 et 4) La fin du deuxième paragraphe constitue une phrase de transition dans laquelle il y a l'utilisation du présent et du passé.

Ce qui va suivre est une réflexion sur leprésent de l'adulte.

Il ne s'agit plus de récit, le présent est celui d'énonciation, on est dans le commentaire.

Paragraphe 3 consacré à Marion et le paragraphe 4 à lui-même. A) Le sort pitoyable de Marion « J'ignore … bien placé ».

Il avoue son ignorance sur la situation de la jeune fille.

Mais imagine qu'elle a put être sa déchéance.

Le vocabulaire appartient audomaine moral.

La situation difficile de la jeune fille est marqué par ce vocabulaire : « mensonges », « vice », « obstination », « vol », « honneur ».

Il donne uneimage de Marion telle qu'elle a put apparaitre aux yeux de la société.

Dans ce paragraphe, il y a quatre articulations logiques : « Elle emportait… manière », « vol…vol », « et qui… garçon », « le mensonge ».

Leurs effets est de souligner un engrenage de situation qui fait apparaitre Marion pour une victime.

Elle pouvait êtreaccusée de vol et de séduire un jeune garçon.

De plus le mensonge et l'obstination ne pouvait que la conduire au rejet de la société : « rejet », « abandon ».

Il imaginela dépravation des mœurs de Marion Tableau noir par additions successives de chutes.Il vise à additionner toutes les raisons pour lesquelles il va éprouver du remord (=accrue par l'imagination).

Cette déchéance est de sa faute.

Il insiste sur sa culpabilité, sur son remord.

On a une réflexion sur l'injustice et ses conséquences.

La victime est Marion.

Rousseau lui a fait subir cette injustice,comme lui-même avait été victime des adultes. B) Le remord du narrateur Le quatrième paragraphe est consacré au remord qu'il éprouve et à l'importance que cet épisode a prit.

Il est la victime de l'intensité du remord qu'il éprouve.Vocabulaire de la pathologie : « souvenir cruel », « insomnie ».

Il est encore bouleversé au moment de l'écriture.

Une figure de rhétorique : l'hypotypose (= Elleconsiste en une description animée et frappante) : Vision qui le hante d'une Marion fantomatique.

Il explique l'intensité de ses remords par des causes qu'il relit à savie personnelle du moment qui est peu agréable : « destin prospère », « j'ai vécu tranquille », « vie orageuse », « adversité ».

Les dernières lignes insistent sur le poidsde la faute étant donné qu'il ne l'a jamais avoué pas même à Madame de Warens.

Une des fonctions de l'autobiographie est la cathartique.

Le besoin de se libérer parla parole : « m'en délivrer » Les actes tels qu'il les présente s'inscrive dans une hiérarchie (structure et composé).

Le vol du ruban est peu grave, ce qui l'est beaucoup plus est l'accusationinjuste qu'il a porté contre Marion et les conséquences dramatiques qui s'en suivent.

Pour elle, probablement, et pour lui.

Son remord est terrible, celui d'avoir conduitun être innocent à la dépravation. III- L'enjeu autobiographique Il y a dans ce texte une démarche double.

L'auto-accusation d'un coté et la recherche d'excuses de la l'autre.

Est-ce que Rousseau ne s'accuserait-il pas pour sedisculper ? A) Une démarche subtile où le réquisitoire tourne à la plaidoirie Le réquisitoire Discours qui accuseLa Plaidoirie Discours pour se défendre Paragraphe n°1 : Rousseau commence par la fin.

Il évoque le remord qu'il éprouve.

Le lecteur voit quelqu'un qui souffre, qui a été puni et qui nous montre que lepoids de la faute est terrible pour lui Pitié.

Première Atténuation.C'est le crime d'un enfant, le crime de Jean Jacques que Rousseau juge après coup.

Peut-on juger un enfant comme l'on juge un adulte ? Deuxième Atténuation. Petite précision : TOUT CE QU'IL DIT SUR LUI, IL LE RATTACHE A SA THEORIE NATURE ET CULTURE.

IL NE S'AGIT PAS DE L'ACCUSER. B) Récit du crime : paragraphe 2 Réquisitoire vraiment effroyable.

La véhémence de ses propos où il y a la volonté d'apparaître sous un mauvais jour.

Vocabulaire hyperbolique : « une audacediabolique ».

Actualisation avec le présent, comme si Rousseau redevenait Jean Jacques.Les preuves de sa culpabilité sont présentées du moins grave au plus grave.

Ordre croissant de gravité.

Volonté de s'accuser mais paradoxe avec la question qu'ons'est déjà posée : Cette auto-accusation ne serait-elle pas un appel à la bienveillance du lecteur ? En effet, n'exagère t'il pas sa faute ? Il y a une disproportion entre lesfaits et les conséquences.

La déchéance de Marion n'est qu'une hypothèse.Tant de sincérité et de pitié pour la victime et le remord ne peuvent que susciter la bienveillance du lecteur.

La pitié qui était d'abord accordée à Marion, n'est-il pasentrain de la détourner à son profit ? Par rapport au paragraphe 1 On a donc une Troisième Atténuation de la faute.

Il se fait passer pour le plus malheureux. C) Le réquisitoire tourne bien, effectivement à la plaidoirie Mine de rien, on a la présentation de circonstances atténuantes.

Le trouble qu'il le saisit au moment de l'interrogatoire.

Ensuite il y a la présence d'une assembléenombreuse lors de la confrontation avec Marion.

Ce qui justifie deux types de réactions chez Rousseau : le manque d'assurance où il semble adopter la premièresolution qui se présente à lui c'est-à-dire accuser Marion.

Il va s'obstiner dans son mensonge.

C'est une marque agressive de défense.

L'argumentation pour sa défenseapparait dans le cinquième paragraphe.

Il se défend d'avoir agis pour méchanceté, il évoque ses dispositions intérieures.

Il dit avoir agit par honte, par amour propre.Il fait sa par amour ! C'est un acte manqué.

En même temps, il porte une accusation implicite contre la société.

Alors que Marion est innocente, elle passe pourcoupable.

Et vice versa.

C'est la réplique inversée du peigne cassé.

Par commodité, les juges s'en tiennent aux apparences.

Impossibilité de transparence des êtres àcause des préjugés.

Celui qui est visé est le compte de La Roque.

On lui reproche de ne pas lui avoir parlé Il est un anti-pédagogue.

Rousseau ne nit pas la réalitéde sa faute mais il engage la responsabilité des adultes donc de la société.

Il entend rétablir la vérité c'est-à-dire la transparence par le renversement des signes.

Cetacte diabolique recouvrait un sentiment d'amour qu'il n'a pas exprimé à cause des adultes.Il retient deux conséquences positives :- Pour se délivrer, il a décidé de se confesser aux lecteurs. »

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