« Le romantisme, a dit Hugo, n'est, à tout prendre, que le libéralisme en littérature ». Que pensez-vous de cette définition ? En quoi est-elle fondée ? En quoi peut-elle sembler incomplète ?
Publié le 16/02/2011
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— Rappeler l'évolution du Romantisme. Au début, classique = conservateur ; romantisme = libéralisme. Hugo, conservateur, glisse peu à peu, vers le libéralisme.
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- Selon V.Hugo, « le romantisme n'est, à tout prendre, que le libéralisme en littérature ». Vous discuterez cette affirmation. Pour cela, vous vous intéresserez à la littérature comme aux autres arts de cette époque.
- Que pensez-vous de cette opinion d'Emile Faguet : « La littérature française n'est point populaire, parce qu'aucune littérature n'est populaire. Il faut en prendre son parti : la littérature et l'art ne sont populaires qu'à la condition d'être médiocres ». ?
- Claude Roy, écrivain contemporain, affirme : « Les hommes ont peur du rire parce que le rire retranche, exclut, agresse. Les hommes ont besoin du rire, parce que le rire détend, désarme, relie. » Pensez-vous que l'usage du comique que font dans leurs ouvrages, écrivains et artistes, corresponde à cette double définition ? Vous illustrerez votre développement d'exemples précis, pris dans les domaines de la littérature et accessoirement d'autres formes d'art.
- Que pensez-vous de cette définition de l'écrivain classique par Maurice Blanchot : «L'écrivain qu'on appelle classique - du moins en France - sacrifie en lui la parole qui lui est propre, mais pour donner voix à l'universel. Le calme d'une forme réglée, la certitude d'une parole libérée du caprice, où parle la généralité impersonnelle, lui assure un rapport avec la vérité. Vérité qui est au-delà de la personne et voudrait être au-delà du temps. La littérature a alors la solitude glorie
- Le romantisme, c'est le libéralisme en littérature.