Le roman de François Mauriac, Le nœud de vipères, raconte à travers une lettre l’histoire de Louis, un homme dont le but est de déshériter ses enfants pour ne pas qu’ils touchent un héritage à sa mort.
Publié le 18/05/2016
Extrait du document
«
commence à fréquenter la famille d'Isa.
Lui même se pose des limites, s'interdit d'avoir des amis.
L'absence de communication se manifeste également par le fait que Louis soit presque constamment en
voyage d'affaires.
Son métier d'avocat le contraint, il n'accorde que peu de temps à sa famille
L'esprit de contradiction du personnage principal le pousse à se rendre antipathique aux yeux des autres.
Ainsi, il se fait un devoir de se moquer de la ferveur religieuse de sa femme en la mettant mal à l'aise face à
des sujets sensibles.
L'isolement de Louis et son caractère influent sur le reste de la famille, qui se regroupe et dorme un clan.
Cette opposition familiale est une des grandes causes des difficultés de communication.
L'héritage les réuni fous contre un « ennemi commun », Louis.
Son refus de les faire hériter n'a
jamais été clairement exprimé, et il s'amuse à leurs faire miroiter des sommes immenses pour attiser leur
convoitise.
L'amour de l'argent rend les membres de la famille plus agressifs, entraîne des manipulations et
des complots qui poussent chacun à en dire le moins possible pour servir ses intérêts.
Mais cette soif
d'argent est un héritage de leur père, qui est le grand instigateur de la non communication dans cette famille.
Il jalouse sa femme, qui ne s'occupe que des enfants.
Il envie sa capacité à faire preuve de gentillesse,
d'exprimer son amour ou son affection.
Lorsqu'il apprend qu'elle en a aimé un autre, cela déclenche chez
lui une réaction vive puisqu'il comprend qu'il n'a jamais été l'objet de son affection.
Il perd alors le peu de
confiance en lui qu'il lui restait; en effet, le fait de se savoir aimé lui donnait l'impression d'être différent,
exceptionnel.
La confiance qu'il a accordée à Isa (ce qui pour lui représente beaucoup) est selon lui la
raison de cette désillusion.
Il décide alors de ne plus être aussi naïf et s'impose des contraintes dont les
conséquences marqueront sa vie.
Pour ne pas revenir sur sa décision, son esprit entêté se persuade du
désintérêt que le monde éprouve pour lui (outre son argent).
Il voit ainsi le mal partout, interprète le
moindre fait et geste de manière négative à cause de ses préjugés.
L'argent est tout ce qui lui reste, d'où sa volonté de le tenir éloigné de ceux qui ont entrainé cette
désillusion.
De plus, les rares personnes à même de le comprendre (la petite Marie et Luc) mourront tragiquement.
Il.
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