Le roman de Delphine porte comme épigraphe cette maxime empruntée aux Mélanges de Mme de Necker : « Un homme doit savoir braver l'opinion, une femme s'y soumettre. » Que vaut cette thèse ? Comment Mme de Staël l'a-t-elle défendue dans son livre ?
Publié le 17/03/2011
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Plan proposé : Introduction. — Position de la question. La thèse. Comment elle est défendue. I. — Valeur de la thèse. A) Explication. B) Discussion (cf. M.-J. Chénier, Tableau historique de l'état et des progrès de la Littérature française depuis 1789, 2e édition, chap. vi, p. 234) : « Non, l'homme ne doit point braver l'opinion, la femme ne doit point s'y soumettre ; tous deux doivent l'examiner, se soumettre à l'opinion légitime, braver l'opinion corrompue. Le bien, le mal sont invariables ; les convenances qui assujettissent les deux sexes diffèrent entre elles, comme les fonctions que la nature assigne à chacun des deux ; mais la nature ne condamne pas l'un au scandale et l'autre à l'hypocrisie ; elle leur donne la vertu, la raison, et toutes les convenances s'arrêtent devant ces limites éternelles. «
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- M.-J. de Chénier écrit dans son Tableau historique de la Littérature française, ch. vi, p. 236, 2e édition : « Il y a beaucoup de mérite dans le roman de Delphine. A notre avis, toutefois, Corinne a moins de défauts, plus de beautés, et des beautés d'un plus grand ordre. » Montrer le « progrès » du roman chez Mme de Staël, de Delphine à Corinne.
- DELPHINE de Mme de Staël
- De l'Allemagne. Essai de Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, dite Mme de Staël (analyse détaillée)
- Joseph Conrad par Raymond Las Vergnas Professeur à la Sorbonne Le premier roman de Joseph Conrad, la Folie-Almayer (1895), porte en épigraphe une citation d'Amiel : " Qui de nous n'a eu sa Terre Promise, son jour d'extase et sa fin en exil ?
- François Mauriac nous livre cette réflexion, à propos du roman : « Nous devons donner raison à ceux qui prétendent que le roman est le premier des arts. Il l'est, en effet, par son objet qui est l'homme. Mais nous ne pouvons donner tort à ceux qui en parlent avec dédain, puisque, dans presque tous les cas, il détruit son objet en falsifiant la vie. » Si tout roman comporte en effet une part de vérité et une part d'imagination, quel est l'aspect qui vous touche le plus ? Peut-on condamn