Le rôle de la littérature est-il de nous permettre de nous évader ou au contraire de mieux comprendre le monde ?

« Quindot Mathilde 6A - 2 - On peut donc constater l’importance de la littérature pour s’envoler vers d’autres horizons.

Cependant, je ne peux me limiter à cette vision des choses.

Le rôle de la littérature est d’autre part de mieux comprendre le monde. Premièrement, elle constitue un accès privilégié à la culture et au savoir.

C’est une source d’informations fiable, contrairement à Internet, sur laquelle on peut se baser pour accéder à la connaissance.

De plus, les livres existent depuis un temps très lointain, et permettent donc de comprendre notre histoire et leur variété nous offre la possibilité d’étudier des sujets divers.

Ces connaissances acquises sont très utiles dans beaucoup de domaines comme, par exemple voyager ou trouver un emploi. Comme exemple, prenons un homme politique comme Dominique de Villepin.

Ce politique et écrivain français possédant une culture riche, qu’il a lui-même attribuée à la littérature, n’aurait peut-être pas atteint la fonction de Premier ministre sans cette instruction. Deuxièmement, le monde ne serait peut-être pas tel qu’il est aujourd’hui si les écrivains pas fait passer leurs idées au travers de la littérature.

Celle-ci a de tout temps joué un rôle politique, social et philosophique.

Par exemple Emile Zola qui a écrit pour défendre les droits du prolétariat, Voltaire qui a utilisé l’ironie pour dénoncer l’absolutisme français ou encore Diderot et sa fameuse Encyclopédie (3). Tous ces auteurs polémiques nous ont permis de mieux comprendre le monde et, en ce sens, de l’améliorer et le réformer.

Lutter contre la bourgeoisie, la condition des femmes, l’intolérance religieuse ou les inégalités sociales est un rôle que la littérature a mené à bien, pour la prospérité de notre société. On l’a donc remarqué, la littérature joue deux rôles opposés. Tout d’abord la distraction du lecteur en développant l’imagination et en cassant sa routine quotidienne l’espace d’un instant.

Et ensuite, la connaissance du monde en proposant une ouverture sur la culture et l’instruction et en renouvelant les valeurs de la société.

Ces affirmations peuvent nous amener à une autre question.

La littérature est- elle menacée par la cyber génération vouée à internet ? (1) JK ROWLING, « Harry Potter à l’école des sorciers », Paris, Gallimard Jeunesse, 1998. (2) ANNA GAVALDA, « ensemble c’est tout », Paris La dilettante, 2004. (3) DIDEROT et D’ALEMBERT, « L’encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers », édition de Paris, 1776-1777.. »