Le rapport de Broedeck
Publié le 20/09/2014
Extrait du document
«
Personnages Secondaires : Fedorine :
Elle a recueilli Brodeck dans des circonstances qu’on devine tragiques : «au début d’une autre
guerre» (p.
28).
Brodeck a alors quatre ans, sa maison est détruite, il semble qu’il soit le seul
survivant d’un village détruit par les flammes (p.
28-29).
À partir de ce moment, Fédorine
tient un rôle maternel auprès de Brodeck.
Emélia :
Brodeck l’a rencontrée lors de son séjour dans la capitale, elle y exerçait le métier de
brodeuse.
L’amour que lui porte Brodeck est intense dès le premier jour, il est écrit p.
218 :
«Soudain je m’apercevais que la terre et ma vie pouvaient battre sur un autre rythme que le
mien, et que le bruit doux et régulier qui s’échappe de la poitrine de l’être aimé est le plus
beau son qu’on puisse entendre».
De ce personnage, on sait peu de choses juste qu’elle est
belle d’après le narrateur.
Poupchette :
Tout au long du roman, elle apparaît comme une fillette vive, spontanée, affectueuse et gaie et
ceci dès le premier chapitre: «Poupchette m’a souri, a tendu ses bras vers moi, ses mains
qu’elle a fait battre dans l’air tandis qu’elle gazouillait comme un poussin de canard.» (p.
18).
C’est une très jeune enfant qui ne maîtrise pas encore le langage que le narrateur définit ainsi
«une mélodie de cascade joyeuse, libre, échevelée, un babil folâtre dont je sais désormais si il
doit être au plus près de la langue des anges» (p.
298).
Elle est l’enfant né du viol d’Émélia,
que l’on pourrait considérer comme «l’enfant de la salissure (...) l’enfant
engendrée de la haine et de l’horreur ».
L’Anderer :
Personnage énigmatique, on ne connaîtra jamais son nom: même lors de la cérémonie en son
honneur, il n’indique pas son nom.
Les descriptions de l’Anderer insistent toutes sur son
caractère étrange.
Sa première apparition suscite déjà l’étonnement; l’Anderer est désigné
comme «une apparition d’une autre époque», comme «un vrai personnage de foire».
Effectivement, sa manière de se vêtir est particulière: à son arrivée, il porte un «drôle de
chapeau en forme de melon», un « vêtement d’opérette», «une sorte de redingote de velours et
de drap, avec plein de chichis bizarres et de galons cramoisis» (p.63; p.
109).
Orschwir :
Comme pour la plupart des habitants du village, son portrait physique est dépréciatif : «aussi
laid qu’un régiment barbare au grand complet» (p.
36), «ses deux mains larges comme des
sabots de mule», «son visage (...) violet», «son nez piqué de vérole» (p.
20).
C’est le maire du
village.
Il l’est devenu dans des circonstances tragiques: après la mort stupide de ses deux fils
au tout début de la guerre (p.
37).
C’est un homme riche grâce à l’élevage des porcs, animal
auquel il semble associé.
Lui non plus n’a pas hésité à collaborer pendant la guerre et il a
participé au meurtre de l’Anderer sans en éprouver un quelconque remords: «je regardais son
couteau, ce couteau qui lui servait le plus naturellement du monde ce matin-là à se nourrir et
qui la veille au soir s’était sans soute planté à plusieurs reprises dans le corps de l’Anderer»
(p.
44).
Dieter Schloss :.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- RAPPORT DE STAGE YAP NEWK PIN RUDY BTS SIO OPTION SISR
- rapport de stage en informatique au TIC de l'hôpital de Vésale en Belgique
- Rapport de stage: L’apport de la communication digitale dans le développement d’une entreprise
- Blaise PASCAL et le temps dans Pensées: Quel est le rapport entre l’Homme et le temps ?
- Sujet: Notre rapport au monde est-il essentiellement technique ?