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Le rapport de Broedeck

Publié le 20/09/2014

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GENIN-LOMIER Lundi 20 Janvier Corentin 1SSI Fiche de Lecture : Le rapport de Brodeck Note : Observation : I : Information sur le livre et l'auteur : Ce livre est paru en 2007. Ce livre est un roman. Philippe Claudel est un écrivain et réalisateur français, né le 2 février 1962 à Dombasle-sur-Meurthe, en Meurthe-et-Moselle. En 2007, il reçoit le prix Goncourt pour avoir écrit le roman : Le rapport de Brodeck. Il intègre l'Académie Goncourt le 11 janvier 2012 au couvert de Jorge Semprún. Phillippe Claudel a également écrit : Les Âmes grises, roman pour lequel il reçoit le prix Renaudot en 2003, La Petite Fille de Monsieur Linh, roman pour lequel il reçoit le prix européen Euregio. II : Informations sur l'oeuvre : Le titre de l'oeuvre est : Le rapport de Brodeck. Ce titre évoque le rapport d'un soldat nommé Brodeck sur la guerre qu'il est entrain de faire. Personnage Principal : Brodeck C'est le narrateur et le personnage principal du roman qui débute et se clôt d'ailleurs par l'affirmation de son identité: première ligne du roman «Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien»; -dernière page «Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Brodeck, c'est mon nom Brodeck. De grâce, souvenez-vous, Brodeck » Au cours du roman, la personnalité du narrateurse dévoile. C'est un homme sensible, animé par l'amour. Très amoureux de sa femme, c'est pour la retrouver qu'il supporte les épreuves du camp: «C'est grâce à elle que je n'ai pas sombré, jadis. C'est à elle que je songeais à chaque minute, lorsque j'étais au camp». (p. 30, ch. 3). C'est d'ailleurs ce qui caractérise aussi cet homme: la constante interrogation sur l'humanité qu'il faut lier à l'expérience de la guerre et du camp. Dès les premières pages, Brodeck s'affirme différent des autres: «je ne recherche pas la compagnie des hommes. Je me suis habitué à la solitude» (p. 17.) Personnages Secondaires : Fedorine : Elle a recueilli Brodeck dans des circonstances qu'on devine tragiques : «au début d'une autre guerre» (p. 28). Brodeck a alors quatre ans, sa maison est détruite, il semble qu'il soit le seul survivant d'un village détruit par les flammes (p. 28-29). À partir de ce moment, Fédorine tient un rôle maternel auprès de Brodeck. Emélia : Brodeck l'a rencontrée lors de son séjour dans la capitale, elle y exerçait le métier de brodeuse. L'amour que lui porte Brodeck est intense dès le premier jour, il est écrit p. 218 : «Soudain je m'apercevais que la terre et ma vie pouvaient battre sur un autre rythme que le mien, et que le bruit doux et régulier qui s'échappe de la poitrine de l'être aimé est le plus beau son qu'on puisse entendre». De ce personnage, on sait peu de choses juste qu'elle est belle d'après le narrateur. Poupchette : Tout au long du roman, elle apparaît comme une fillette v...

« Personnages Secondaires : Fedorine : Elle a recueilli Brodeck dans des circonstances qu’on devine tragiques : «au début d’une autre guerre» (p.

28).

Brodeck a alors quatre ans, sa maison est détruite, il semble qu’il soit le seul survivant d’un village détruit par les flammes (p.

28-29).

À partir de ce moment, Fédorine tient un rôle maternel auprès de Brodeck. Emélia : Brodeck l’a rencontrée lors de son séjour dans la capitale, elle y exerçait le métier de brodeuse.

L’amour que lui porte Brodeck est intense dès le premier jour, il est écrit p.

218 : «Soudain je m’apercevais que la terre et ma vie pouvaient battre sur un autre rythme que le mien, et que le bruit doux et régulier qui s’échappe de la poitrine de l’être aimé est le plus beau son qu’on puisse entendre».

De ce personnage, on sait peu de choses juste qu’elle est belle d’après le narrateur. Poupchette : Tout au long du roman, elle apparaît comme une fillette vive, spontanée, affectueuse et gaie et ceci dès le premier chapitre: «Poupchette m’a souri, a tendu ses bras vers moi, ses mains qu’elle a fait battre dans l’air tandis qu’elle gazouillait comme un poussin de canard.» (p.

18).

C’est une très jeune enfant qui ne maîtrise pas encore le langage que le narrateur définit ainsi «une mélodie de cascade joyeuse, libre, échevelée, un babil folâtre dont je sais désormais si il doit être au plus près de la langue des anges» (p.

298).

Elle est l’enfant né du viol d’Émélia, que l’on pourrait considérer comme «l’enfant de la salissure (...) l’enfant engendrée de la haine et de l’horreur ». L’Anderer : Personnage énigmatique, on ne connaîtra jamais son nom: même lors de la cérémonie en son honneur, il n’indique pas son nom.

Les descriptions de l’Anderer insistent toutes sur son caractère étrange.

Sa première apparition suscite déjà l’étonnement; l’Anderer est désigné comme «une apparition d’une autre époque», comme «un vrai personnage de foire».

Effectivement, sa manière de se vêtir est particulière: à son arrivée, il porte un «drôle de chapeau en forme de melon», un « vêtement d’opérette», «une sorte de redingote de velours et de drap, avec plein de chichis bizarres et de galons cramoisis» (p.63; p.

109). Orschwir : Comme pour la plupart des habitants du village, son portrait physique est dépréciatif : «aussi laid qu’un régiment barbare au grand complet» (p.

36), «ses deux mains larges comme des sabots de mule», «son visage (...) violet», «son nez piqué de vérole» (p.

20).

C’est le maire du village.

Il l’est devenu dans des circonstances tragiques: après la mort stupide de ses deux fils au tout début de la guerre (p.

37).

C’est un homme riche grâce à l’élevage des porcs, animal auquel il semble associé.

Lui non plus n’a pas hésité à collaborer pendant la guerre et il a participé au meurtre de l’Anderer sans en éprouver un quelconque remords: «je regardais son couteau, ce couteau qui lui servait le plus naturellement du monde ce matin-là à se nourrir et qui la veille au soir s’était sans soute planté à plusieurs reprises dans le corps de l’Anderer» (p.

44). Dieter Schloss :. »

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