le portrait du colonel Chabert Balzac
Publié le 17/11/2020
Extrait du document
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surtout sur le visage en utilisant ces expressions : ?Son front, sous les cheveux?, ?Ses yeux?, ?Le visage?,
?Le cou?, ?cette vieille tête?, ?Les bords du chapeau qui couvrait le front?, ?le haut du visage?, ?les rides
blanches?.
Ensuite, des lignes 22 à 33 : le narrateur évoque l'impression que dégage le personnage, son
caractère (le physique permet d'accéder au caractère) : ?l'absence de tout mouvement dans le corps?, ?de
toute chaleur dans le regard?, ?une certaine expression de démence triste?, ?une douleur profonde? ou encore
?une misère?.
Et enfin, des lignes 34 à 43 : la blessure au crâne, qui le rend effrayant, épouvantable. Les
comparaisons sont débordantes d'imagination dans ce portrait, permettant au lecteur de s'imaginer le colonel,
et ce nettement, en face de lui.
Comme exemple, le narrateur insiste sur le fait que le colonel Chabert ne bouge
pas, ressemble à une statue.
Il ne paraît pas vivant : ?Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que
peut l'être une figure en cire de ce cabinet de Curtius où Godeschal avait voulu mener ses camarades.?.
D'autre
part, la peau du visage est très abîmée par l'usure du temps : ?comme les gouttes d'eau tombées du ciel sur un
beau marbre.?. Par la suite, le personnage ressemble à une caricature : il n'a pas les traits tout à fait humains :
?ressemble à ces fantaisies que les peintres s'amusent à dessiner?. Le narrateur insiste à plusieurs reprises
sur le caractère inhumain en utilisant le champ lexicale de l'étrange, du bizarre : il ne ressemble pas vraiment à
un être humain : ?le spectacle surnaturel? ; ?Son front (?) lui donnait quelque chose de mystérieux.? ; ?sa
bizarre figure prit une expression si dépourvue d'intelligence?. Entre autres, la forme du visage ?pointu?, ne
ressemble pas tout à fait à un visage humain.
Il est associé à un objet dans cette métaphore ?Le visage (?) en
lame de couteau?. Le champ lexical de la mort est particulièrement important.
Les termes sont nombreux.
C'est
un mort-vivant : il a échappé à la mort de façon miraculeuse et, en France, on le considère comme mort : ?Cette
immobilité?, ?Le visage, pâle, livide, et en lame de couteau, s'il est permis d'emprunter cette expression
vulgaire?, ?semblait mort?, ?cette physionomie cadavéreuse?, ?l'absence de tout mouvement dans le corps,
de toute chaleur dans le regard?. Enfin, le champ lexical de l'horreur qui apparaît quand on voit le crâne et la
blessure : Chabert est repoussant : ?cette sublime horreur?, ?son crâne horriblement mutilé par une cicatrice
transversale? et ?ce crâne fendu était épouvantable à voir?. Ainsi la suite de ces expressions rendant le
colonel Chabert une monstruosité à regarder produisant une effet assez particulier sur le lecteur. .
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