Le poison, Charles Baudelaire
Publié le 19/06/2022
Extrait du document
«
« Le poison », Charles Baudelaire
Intro
- Amorce ...
- Ce poème qui est composé de 4 quintils, alternant alexandrins et
heptasyllabes, se situe dans la section Spleen et Idéal.
Il est intercalé
entre 2 poèmes - « Le flacon » et « Ciel embrouillé » - qui oscillent entre ces 2
polarités opposées.
• « Le flacon » fait l’éloge des parfums forts et se clôt sur l’odeur
pestilentielle de la mort.
• « Ciel embrouillé » évoque le regard mystérieux de la femme, son
pouvoir de réminiscence de souvenirs, mais aussi son aspect dangereux.
- Le poème « Le poison » passe en revue 3 formes de poison qu’a
goûtées le poète pour échapper au spleen et atteindre l’idéal : ces 3
poisons sont respectivement le vin (l’alcool), l’opium (la drogue) et la femme
(dont les yeux et la salive envoûtent le poète).
- Lecture
- Pbq : Dans quelle mesure ce poème peut-il être lu moins comme un
éloge en demi-teinte des paradis artificiels que comme un hymne
moderne, ambivalent, à la femme ?
- Mouvements
I.
quintils 1-2 : Un éloge en demi-teinte des paradis artificiels
II.
quintils 3-4 : Un hymne moderne et ambivalent à la femme
*
*
*
I.
Un éloge en demi-teinte des paradis artificiels
1.
Le vin, 1er paradis artificiel → renvoie à toute boisson alcoolisée en
général
- les effets produits par le vin sont mis en relief
• par les verbes choisis « sait revêtir, « fait surgir » : ces V coordonnés
au moyen de la conj.
« et » illustrent la puissance de métamorphose
du vin.
Le vin est capable de transformer le réel, il a ce potentiel de créer une autre
réalité.
– le vin peut métamorphoser un lieu misérable en un espace luxueux, il
peut embellir le quotidien, ainsi que le suggèrent
• le superlatif hyperbolique « le plus sordide bouge »,
• la redondance de l’épithète « sordide » (bouge = café, lieu
sordide),1
1
Un bouge : 1.
chambre d'hôtel misérable ; 2.
logement misérable ; 3.
café, cabaret mal famé
Sordide : 1.
d’une saleté repoussante, d’une misère extrême (= crasseux, dégoûtant) ; 2.
d’une bassesse extrême,
ignoble (= abject, infâme).
»
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