Le poète est-il fauteur de trouble ?
Publié le 12/05/2012
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Finalement, nous pensons que l’essence profonde de la poésie est définie par certaines règles fondamentales. Ces règles nous sont connues : règles de versification (sonnets, quatrains…), la présence nécessaire de rimes, de musicalité… Elles sont des barrières infranchissables pour les auteurs qui sont par conséquent obligés de s’y soumettre. Il leur est donc impossible de créer de l’agitation dans la nature profonde de la poésie : sous cet aspect, on ne peut pas les considérer comme des fauteurs de troubles car ils ne renversent pas les codes de la poésie en elle-même, comme ça a pu être le cas avec le Nouveau Roman par exemple.
Par exemple, Chanson d’automne de Paul Verlaine est un poème qui a une structure classique de poème : 3 sizains, avec beaucoup de rimes, une musicalité… l’auteur se contente d’un poème classique sans remettre en cause les fondements de la poésie et donc il ne peut être qualifie de fauteur de trouble.
«
définition tout aussi bien être pauvres.
Or le fait est qu’un Homme qui n’a pas de pouvoir, qui n’a pas un
rang social élevé et qui en plus n’est pas riche ne peut avoir qu’un impact très limité sur une société.
Bien
sûr certains, comme Hugo, ont pu parfois jouer un rôle politique.
Malgré cela, la plupart d’entre eux n’a
pas cette chance et par conséquent ils ne sont pas en position de semer le trouble ou de provoquer de
l’agitation.
Par exemple Stephen Blanchard, poète dijonnais, est également comptable depuis trente -cinq ans.
Il n’a
pas le pouvoir d’un politicien, ni la richesse d’un roi.
Il dirige notamment la compagnie « A quoi ça rime ».
Or ce personnage n’a pas d’impact phénoménal à l’échelle nationale et il ne provoque que peu
d’agitation, prouvant définitivement que la place dans la société et la richesse d’un poète sont des
facteurs majeurs du trouble qu’il peut produire.
Finalement, nous pensons que l’ essence profonde de la poésie est définie par certaines règles
fondamentales.
Ces règles nous sont connues : règles de versification (sonnets, quatrains…), la présence
nécessaire de rimes, de musicalité… Elles sont des barrières i nfranchissables pour les auteurs qui sont par
conséquent obligés de s’y soumettre.
Il leur est donc impossible de créer de l’agitation dans la nature
profonde de la poésie : sous cet aspect, on ne peut pas les considérer comme des fauteurs de troubles car
ils ne renversent pas les codes de la poésie en elle- même, comme ça a pu être le cas avec le Nouveau
Roman par exemple.
Par exemple, Chanson d’automne de Paul Verlaine est un poème qui a une structure classique de poème :
3 sizains, avec beaucoup de rimes, une musicalité… l’auteur se contente d’un poème classique sans
remettre en cause les fondements de la poésie et donc il ne peut être qualifie de faut eur de trouble.
Nous venons donc de décrire les éléments qui pourraient nous empêcher de qualifier le poète comme
fauteur de trouble : la volonté de transmettre des émotions, la place de l’auteur dans la société ou encore
la volonté de divertir le lecte ur.
Voyons maintenant en quoi le poète est tout de même qualifiable de
fauteur de trouble.
C’est tout d’abord la contestation du pouvoir en place qui nous intéresse.
En effet l e poète peut
parfois critiquer le gouvernement, ou un dirigeant politique.
Cela dans des buts divers et variés, comme
créer une révolution, ou obtenir un droit quelconque par exemple.
Cette critique peut être à l’origine de
mouvements contestataires, de re vendications diverses.
Dans cette optique, le poète peut clairement
être considéré comme fauteur de trouble car origine d’une agitation.
Par exemple, dans Napoléon Le Petit, Hugo dénonce Napoléon III et ses ambitions dictatoriales ; il prévoit
par cela un coup d’état.
Dans ce poème, Hugo critique fortement Napoléon, parfois même
personnellement : « Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots ».
Deuxièmement, le poète se permet de remettre en cause l’ordre social.
En effet, c ertains poètes
déciden t d’écrire sur le peuple de leur époque.
En effet ils sont parfois choq ués, outrés devant la situation
des pauvres, des femmes, des riches… Alors ils décident d’exprimer leur profonde incompréhension.
Cela
a pour effet parfois de faire comprendre aux gens que ce qui se passe est inacceptable et de faire en sorte
que le lecteur soit informé, réagisse, manifeste pour arranger les choses et vive dans une société
meilleure..
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