Le poète a donc pour rôle de faire rêver, grâce au partage de ses sentiments, de ses joies, de ses peines?

« l’on se croirait avec les explorateurs. Cependant, il existe une autre sorte de « nouveau   monde » que nous offrent les poètes. Par exemple, par le symbolisme : « Le pont   Mirabeau » semble nous emmener dans un tableau. Le lecteur peut imaginer une toile   d’art cubique. Enfin, selon Victor Hugo, le po ète doit « faire flamboyer l’avenir » ; il montre   ainsi le chemin d’un monde nouveau : le futur. Ainsi, nous pouvons affirmer que le po ète   fait r êver le lecteur en l’amenant vers d’ étranges mondes. Le premier r ôle du po ète est donc de faire r êver le lecteur, en partageant ses  émotions, en   utilisant des proc édés sp écifiques et en l’emmenant dans de nouveaux mondes.

  Cependant, l à n’est pas la seule fonction du po ète. Il doit  également  éduquer ses   lecteurs : nous observerons d’abord le r ôle des fables, puis de l’engagement et enfin des   sentiments pour l’ éducation du lecteur. A travers ses ecrits le po ète souhaite nous faire passer une morale. « Les Fables » de La   Fontaine, par exemple, on pour but d' éduquer les lecteurs. Chacune de ses fables,   mettent en sc ène des animaux, il donne une morale  à travers eux. Par exemple, la morale   de « le Corbeau et le Renard » est "Apprenez que tout flatteur vit aux d épens de celui qui   l' écoute", il faut donc savoir garder la raison m ême quand quelqu'un nous complimente et   nous dit ce que l'on veut entendre. "Les fables" sont destin ées  à développer la prudence   chez les lecteurs. Elles  éduquent, en suscitant  à la prudence,  à la patience et  à la   compassion… V. Hugo demande d’ " écouter le po ète"car tout ce qu’il dit est juste, il   faudrait donc  écouter chaque morales que les po ètes transmettent dans leur ecrits. Le   c élébre  écrivain dit aussi que Dieu parle aux po ètes , les morales qu'ils font passer   devraient donc  être suivies pour rester dans la foi. Par la suite, nous verrons que le po ète  éduque le lecteur  à travers son engagement.

  Selon Gabriel Celaya, dans « La po ésie est une arme charg ée de futur », le po ète doit   s’engager pour d énoncer les faiblesses des hommes et de la soci été. Arthur Rimbaud   d énonce la guerre elle­m ême dans « Le mal », il montre par diff érents moyens l'horreur   qu'il vit. De m ême, Robert Desnos dans « Ce c œur qui ha ï ssait la guerre » d énonce le   manque de r évolte des hommes devant la guerre. Paul Eluard s’engage  à son tours, au  . »