Le petit chaperon rouge,
Publié le 02/02/2016
Extrait du document
«
C'est au 18ème siècle que les choses évoluent, et c'est notamment grâce à Rousseau que l'image et
la place de l'enfant change.
Il y a une grande ouverture d'esprit qui s'effectue, et l'on découvre une
nouvelle vision de l'enfant.
On s'adresse désormais davantage à l'imagination et la sensibilité de
l'enfant.
C'est un gros changement, il y a une mutation dans la perception de l'enfant.
Fénelon va
également permettre de nombreuses évolutions en préconisant l'idée de faire apprendre les petits en
jouant, en leur racontant des histoires sérieuses.
En effet, les contes de Charles Perrault se terminent par une moralité, et suggèrent ainsi que le conte
de fée peut être source d’apprentissage.
Or, justement plaire n’est pas la seule intention annoncée
par Charles Perrault lorsqu’il publie ses contes: il prétend également être en mesure d'enseigner.
Partie 2: Par la suite, nous évoquerons sont côté avertisseurs, et la place des leçons de morales.
Néanmoins, ils portent très souvent des idées moralisatrices; et ainsi à travers cet univers
merveilleux, le conte occupe une double vocation : distraire et enseigner.
Sa fonction éducative et
sociale est indubitable, le conte doit alors être perçu comme un manuel renfermant des
enseignements indispensables au développement de soi.
D'une certaine manière, il semble que Charles Perrault ait souhaité que son œuvre se compose d'une
mise en garde, mais également d'une morale finale.
D'après l'histoire de Perrault, personne ne vas
mettre en garde la petite fille sur les dangers de trainer en chemin.
Charles Perrault se consacre sur
le développement de son histoire, et se fait très explicite dans ses descriptions, ce qui d'une certaine
manière confine l'imagination enfantine.
En effet, tout est dit, tout est raconté en détail, ce qui
empêche à l'imagination de l'enfant de s'exprimer, et ainsi à l'enfant de donner lui-même un sens
aux événements qu'il découvre.
Effectivement, ce n'est pas le cas pour l'oeuvre des Frères Grimm.
Les lieux sont bien définis: sécurité dans le village, ainsi que dans la maison de la grand-mère;
grand danger sur le chemin de la forêt.
Chez les Frères Grimm, le loup est vraiment évoqué comme
le prédateur, tandis que chez Charles Perrault, il est déguisé sous les traits d'un individu dont on ne
se méfie nullement.
L'éducation et la prévention au travers des contes semble être un moyen très efficace de faire passer
des messages importants.
En effet, au-delà du plaisir, l'apprentissage occupe une place importante.
Les jeunes enfants s'identifient à ses nombreux héros, souvent stéréotypés, qui parviennent toujours
à vaincre les épreuves de la vie.
Cette situation permet aux enfants de comprendre certains dangers,
mais peut également apporter certains inconvénients.
Face aux héros qui surmontent les épreuves,
les jeunes enfants pourraient imaginer à leur tour qu'ils n'ont rien à craindre et qu'ils sont capable de
toujours s'en sortir seuls.
Néanmoins, les contes de Perrault oppose le bien et le mal, apporte une moralité, mais le lecteur est
partagé entre vrai et fausse moralité.
On peut noter que ses moralités ne sont pas toujours aussi
morales qu'elles voudraient l'être.
Effectivement, dans les contes, le côté merveilleux, le côté du
bien triomphe toujours, or chez Charles Perrault le mal l'emporte lorsque le loup tue la fillette et sa
grand-mère.
Les enfants se retrouvent perdus face à l'image du méchant loup qui gagne, et de ces
gentils personnages qui meurt.
Il est donc évident d'en venir à se demander si ces nombreuses
variations apportent de réels changement à la compréhension de l'histoire?.
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