Le personnage d'HARPAGON
Publié le 22/02/2012
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Molière compose L'Avare en 1668. C'est une comédie de caractère, comme le seront Le Malade imaginaire et, dans une moindre mesure, Le Bourgeois gentilhomme. C'est-à-dire que le seul souci de l'auteur est de dépeindre une passion dans ses manifestations les plus ridicules et les plus outrées.
Ce souci explique les nombreuses faiblesses dans la construction de la pièce : scènes d'exposition longues et laborieuses, dénouement totalement absurde, oubli pur et simple de certains personnages (que devient Frosine?) et même invraisemblances des situations : l'avare paierait-il vraiment un intendant pour surveiller à sa place la marche de la maison?
Tous ces défauts, bien réels, sont oubliés lorsque surgit Harpagon. Car alors, l'extraordinaire comique des situations, la vivacité des dialogues, le ridicule du personnage mènent immanquablement à des sommets de gaieté. C'est pourquoi, au-delà de son intrigue falote, L'Avare demeure l'un des chefs-d'oeuvre de Molière et l'une des pièces les plus goûtées du public.
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