Le personnage dans le roman du XVIIe siècle à nos jours
Publié le 13/05/2012
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I- Dans chacun des ces textes, de quelle manières les romanciers donnent-ils, à travers leurs personnages, une image de la société ?
Les quatre textes de ce corpus ont pour points commun d’avoir été rédigé au XIXe sicele. Les personnages qui les constituent reflètent donc la même époque.
Tout d’abord, Le Père Goriot écrit par Balzac en 1835, présente dans cet extrait les paroles de la duchesse de Langeais, qui est une aristocrate de haut-rang. La duchesse parle du Père Goriot, en le présentant sous une sorte de « biographie «. Le personnage qui reflète donc la société, ici de 1819, est le Père Goriot. Celui-ci est décrit, sous les paroles de la duchesse de Langeais, comme un homme ambitieux socialement et économiquement. En effet, il s’est enrichit grâce à la vente de farine pendant une famine, en les vendant beaucoup plus chère qu’elle en valait (« il (…) a commencé fortune par vendre dans ce temps-là des farines dix fois plus qu’elles ne lui coûtaient «). De plus, il a marié ses filles à des hommes de grande famille, pour pouvoir élever leur statut social, et par la même occasion le sien (« Il a juché l’aînée dans la maison Restaud, et greffé l’autre sur le baron de Nucingen, un riche banquier qui fait le royaliste «). Le Père Goriot est donc le miroir de la société ambitieuse et évolutive.
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I- Dans chacun des ces textes, de quelle manières les romanciers donnent -ils, à travers leurs
personnages, une image de la société ?
Les quatre textes de ce corpus ont pour points commun d’avoir été rédigé au XIXe sicele.
Les
personnages qui les constituent reflètent donc la même époque.
Tout d’abord, Le Père Goriot écrit par Balzac en 1835, présente dans cet extrait les p aroles de
la duchesse de Langeais, qui est une aristocrate de haut -rang.
La duchesse parle du Père Goriot, en le
présentant sous une sorte de « biographie ».
Le personnage qui reflète donc la société, ici de 1819,
est le Père Goriot.
Celui -ci est décrit, s ous les paroles de la duchesse de Langeais, comme un homme
ambitieux socialement et économiquement.
En effet , il s’est enrichit grâce à la vente de farine
pendant une famine, en les vendant beaucoup plus chère qu’elle en valait (« il (…) a commencé
fortune par vendre dans ce temps -là des farines dix fois plus qu’elles ne lui coûtaient ») .
De plus, il a
marié ses filles à des hommes de grande famille, pour pouvoir élever le ur statut social, et par la
même occasion le sien (« Il a juché l’aînée dans la maison Restaud, et greffé l’autre sur le baron de
Nucingen, un riche banquier qui fait le royaliste » ).
Le Père Goriot est donc le miroir de la société
ambitieuse et évolutive .
Il en est de même pour Bel Ami, de Maupassant publié en 1885.
En revanche dans cet extrait,
le personnage principal n’est pas décrit dans un discours rapporté.
Ici, George du Roy est présenté
lors de son mariage avec Suzanne Walter .
Son personnage est donc raconté lors d’une consécration
sociale.
Lui aussi, comme le Père Goriot, est parti d’un bas rang pour évoluer dans le journalisme.
Seulement, George Duroy parvient à cette évolution triomphale grâce aux femmes qu’il a
« manipulée ».
Bel Ami incarne donc lui aussi l’ascension sociale , dans le Grand Paris, sans po ur
autant retombé comme le Père Goriot quelque peu renié par ses filles et leurs statuts.
Germinal de Zola, a lui aussi été publié en 1885.
Dans cet extrait, Maheu qui est un mineur
est décrit dans son lieu de travail pénible, au fond de la mine.
Les cond itions décrites sont terribles :
« l’air ne circulait pas, l’étouffement à la longue devenait mortel […].
Mais son supplice s’aggravait
surtout de l’humidité […].
Et il semblait que les ténèbres fussent d’un noir inconnu, épaissi par les
poussières volante s du charbon, alourdi par des gaz qui pesaient sur les yeux.
».
Maheu incarne donc
le mineur de la France au XIXe siècle, qui constitue une grande partie de la société.
Enfin Quatre vingt-treize de Victor a été publié en 1874.
Dans cet extrait, on assiste à un
dialogue entre Tellmarch, qui est un mendiant et un marquis.
Cette fois -ci, le personnage réflecteur
de la société n’est pas décrit puisque le Caimand se définit lui- même.
Cette fois-ci, Tellmarch incarne
la personne type du pauvre (« on m’appelle le Caimand (…) Qui veut dire mendiant.
») qui souffre
physiquement (« moi, je commence à ne plus marcher ; au bout d’un quart de lieue je suis las ») et qui
dans la société est méprisée.
Ces quatre romans donnent tous une image particulière de la société du X IXe siècle à travers
leur personnage, que ce soit l’image de la société ambitieuse et évolutive avec Bel Ami de
Maupassant ou Le Père Goriot de Balzac ou que ce soit l’image de la société pauvre et misérable avec
Quatrevingt -treize d’Hugo ou Germinal de Zola..
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