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« Le personnage comique est par excellence solitaire, d'une solitude artificielle et de convention qui n'est d'ailleurs que l'exagération et le raidissement d'une tendance naturelle... La peinture comique consiste à montrer que l'homme qui se croit le plus libre et le plus volontaire n'est que le point des forces naturelles. Aussi le héros comique, vers 1660, était naturellement la caricature du héros cornélien. » Commentez ces lignes de Ramon Fernandez en vous appuyant sur la lecture

Publié le 17/01/2022

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Introduction Le personnage et l'action comique obéissent à des ressorts artificiels et mystérieux. En 1660, un public raffiné qui connaît le théâtre de Corneille, le triomphe de la comédie galante avec Quinault, découvre, avec Molière, la nouvelle comédie. La critique de Ramon Fernandez définit le héros 'comique comme solitaire, sans souplesse, sans nuance, peu porté à l'action. A la limite, la comédie pourrait se passer d'intrigue ; c'est pourquoi elle est généralement si mimée. La narration comique consiste à « montrer que l'homme qui se croit le plus libre et le plus volontaire » est un pantin. Elle offre une caricature du héros cornélien, champion de la volonté.

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