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Le Père Goriot (fiche de lecture)

Publié le 22/03/2024

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« Thème : Le Père Goriot Plan I. Présenté par : Cheikhou Diéne Introduction : Présentation de l'auteur et de l'œuvre 1.

L'auteur A.

Biographiques : B.

Bibliographie 2.

Œuvre A.

Le thème argent 3) Les personnages principaux II) Le Résumé de la Structure 1) La Structure 1 2) Structure 2 CONCLUSION Introduction : Le Père Goriot est un des romans clé de la grande entreprise littéraire de Balzac, La comédie humaine.

Dans l'Avant-propos de la Comédie humaine composé en 1842, Balzac donne comme point de départ à sa démarche romanesque la comparaison entre "les espèces sociales" et "les espèces zoologiques", les deux domaines lui semblant offrir des possibilités analogues de classification et de nombreuses similitudes, bien que la description des "espèces sociales" soit présentée plus ardue, en cela qu'elles sont caractérisées par une extrême diversité et par une perpétuelle évolution.

Le roman Le Père Goriot met en scènes plusieurs personnages récurrents de La Comédie humaine, présente à la fois l'évolution tragique du père Goriot, l'itinéraire d'apprentissage d'un jeune romantique, Rastignac, la présence inquiétante du tentateur, Vautrin, et dresse un tableau extrêmement sombre de la société parisienne en 1819.

Tous ces personnages se retrouvent dans la pension Vauquer.

Le passage qui nous intéresse ici se situe au début du roman.

Y est fait le portrait de Madame de Vauquer, étroitement lié à celui de la pension.

Cette description célèbre illustre la théorie balzacienne de l'interaction lieux/personnages.

En quoi participe-t-elle au regard de Balzac sur la nature humaine et sur la société, et constitue-t-elle un ressort romanesque ? Nous étudierons ainsi l'élaboration de la description du personnage, dans son lien étroit à celle du lieu dans lequel il évolue, puis le rôle des analogies et des oppositions dans la construction du portrait ; et enfin nous montrerons en quoi cet extrait expose la société comme un théâtre, illustrant parfaitement le titre "La comédie humaine" donne par Balzac à l'ensemble de son œuvre romanesque I. PRÉSENTATION DE L'AUTEUR ET DE L'ŒUVRE 1.

L'AUTEUR A.

Biographiques : Honoré Balzac naquit le 20 mai 1799.

Très tôt il fut placé en pension, et l'indifférence de ses parents à son égard l'a beaucoup marqué.

Il est pensionnaire au collège Vendôme jusqu'en 1813.

En 1818 il s'inscrit à la faculté de droit.

En 1822 il devient l'amant de Madame de Berny qui lui apporte l'affection dont il a toujours manqué dans son enfance. Ses romans lui rapportent beaucoup mais en 1828 il fait faillite et est poursuivi par ses créanciers.

En 1830 il commence la série de romans qui en 1841 prendra le nom de Comédie Humaine.

Il meurt le 18 Août 1850, laissant derrière lui quelques romans inachevés qui seront tout de même publiés. B.

Bibliographie Avec quatre-vingt-onze romans et plus de deux mille personnages, dont certains devenus des légendes littéraires, comme le Père Goriot, Rastignac ou César Birotteau, Balzac a construit une œuvre, La Comédie Humaine, qui reconstitue un demi-siècle de notre histoire, de la Restauration à la Monarchie de Juillet, "embrassant toute une société dans son fourmillement humain, la multiplicité de ses lieux et de ses milieux, et l'enchevêtrement de ses détails matériels" Catalogue établi par Balzac pour la Comédie Humaine Ordre adopté en 1845 pour une édition complète en 26 tomes. Les ouvrages en italiques ne sont jamais parus Première Partie : Études des mœurs. Deuxième Partie : Études philosophiques.

Troisième Partie : Études analytiques. 2.

ŒUVRE A.

Le thème argent Celui qui le plus connaît la signification de l'argent est le père Goriot, aussi quand il affirme que « l'argent, c'est la vie » p.208, on ne peut que vraiment y souscrire.

Et dans ce roman, l'argent est synonyme beaucoup trop de choses qui sont les fondements de la vie.

Et même Rastignac ne peut s'empêcher de répéter la boutade de Vautrin « Vautrin a raison, la fortune est la vertu ! » p.

89.

L'argent permet de s'établir, mais aussi de manger ; et c'est pourquoi avoir du pain quotidien veut dire avoir de l'argent.

Cette métaphore se retrouve dans la bouche Vautrin, qui porte parfois la voix du narrateur : « Je ne suis pas à plaindre, j'ai sur la planche du pain de cuit pour longtemps », il parle ici de la fortune dont il dispose pour être à l'abri du besoin pour le restant de sa vie.

Et même le père Goriot ne fait pas la distinction entre les deux parlant du mari de sa fille, Delphine : « Croit-il que je puisse supporter pendant deux jours l'idée de te laisser sans fortune, sans pain ? ».

L'argent donc signifie pour ces personnages noblesse, beauté, amour, respectabilité, bonheur.

L'argent est le fil d'Ariane qui relie tous les personnages.

D'abord le père Goriot ne voit ces filles que lorsqu'elles ont besoin d'argent ; et lui-même le confirme, car à chaque fois qu'il les voit il leur demande si elles ont des problèmes d'argent.

C'est que, en fait, il les a mariées de manière morganatique (un mariage réalisé avec une personne de rang inférieur). L'allemand Nucingen est devenu baron en épousant la baronne Delphine.

Et « Delphine aimait l'argent : elle épousa Nucingen, banquier d'origine allemande qui devint baron du Saint−Empire.

».

Aussi les filles de Goriot se cherchent-elles des amants d'occasion ; Maxime de Trailles pour Anastasie de Restaud, Eugène de Rastignac pour Delphine de Nucingen.

Autant le premier est sans scrupule, autant Rastignac est plein d'humanité.

Et Madame Vauquer ne voit en ces pensionnaires que des sous, tandis que Vautrin se lie à Rastignac pour lui faire parvenir dans cette jungle parisienne, il représente le « diable », le « tentateur ».

A ce couple, on ajoute Victorine Taille fer qui estime Vautrin car sachant que sa santé financière viendra de lui 3) Les personnages principaux Le Père Goriot : Vieillard qui a dédié sa vie à ses filles, Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud.

Pour elles, il n'hésita pas à ses ruiner, leur offrant tout ce qu'elles désiraient. (Au fur et au mesure de l'histoire et que sa fortune se lapide (s'anéantit), il monte dans la pension Vauquer).

Son dernier vœu sera devoir ses filles sur son lit de mort.

Il ne réalisera pas, ce qu'il le laissera mourir sur l'idée que ses filles ne l'aiment pas.

→ Voir des pages 126 à 129 dans le livre. Eugène de Rastignac : Jeune provincial (régional) âgé de 22ans, sans aucune fortune. Il rêve d'entrer dans la haute société de Paris.

Pour arriver à ses fins, il demande de l'aide à la Vicomtesse de Beauséant, sa cousine.

En effet, elle le met en relation avec Madame de Nucingen (baronne) lors d'une sortie au théâtre.

Celle-ci prendre alors celui-ci comme confident, et plus tard amant.

Rastignac permettra également à la baronne de reprendre contact avec son père (Le Père Goriot).

Rastignac est quelqu'un d'honnête, il fera tout pour éviter la mort du frère de Victorine Taille fer, mais sa tentative échouera puisque Vautrin le tuera. Vautrin : Forçat (détenu) âgé d'une quarantaine d'années, il est surnommé Trompe-lamort, il s'est échappé du bagne de Toulon.

Il est intelligent et souhaite aider Rastignac dans sa quête de fortune, en lui proposant d'assassiner le frère de Victorine Taille fer, car celle-ci touche l'héritage de son père.

Vautrin mettra ce plan à exécution lui-même, après le refus de Rastignac.

A la fin du livre, il sera arrêté par le Commissaire Gondureau et sera mis en prison pour ses crimes et son évasion. Delphine de Nucingen : Baronne et fille du Père Goriot, elle est mariée à un banquier qui ne lui offre que le nécessaire vital, comme les habits et la nourriture.

Madame de Nucingen est une femme malheureuse, jusqu'à sa rencontre avec Rastignac, qui deviendra par la suite son amant.

Malgré cela, elle reste rude à l'égard de Rastignac, même si elle a des sentiments pour celui-ci.

Elle aime son père, même si elle ne le verra pratiquement plus, suite aux refus de son mari. Anastasie de Restaud : Fille ainée de Goriot, elle est comtesse suite à son mariage avec le comte de Restaud.

Elle devra renoncer (laisser) aussi à voir son père à cause de son mari.

Elle a pour amant Maxime de Traille. La Vicomtesse de Beauséant : Elle est la cousine de Rastignac et une personne très importante à Paris, notamment grâce à son hôtel.

Malheureusement, elle n'a que très peu de chance puisqu'elle est l'amante du marquis d'Ajuda-Pinto, qui est sur le point de se marier avec Mademoiselle de Rochefide.

Bien entendu, elle essaiera d'empêche que ce mariage ait lieu.

Malgré ses problèmes, elle n'hésitera pas à prendre Rastignac sous son aile et à l'aider à obtenir ce qu'il veut, en le conseillant et en lui présentant des personnes importantes. Madame Vauquer : C'est la propriétaire de la pension Vauquer, qu'elle tient depuis une quarantaine d'année.

Son affaire ne marche plus très bien, notamment dû au départ de nombreux de ses pensionnaires..... »

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