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Le Pain Francis Ponge Commentaire

Publié le 28/03/2015

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  Francis Ponge est un poète Français né en 1899 et mort en 1988. Il réalise de brillantes études avant de se lancer de l’écriture de poèmes. Il s’engagea politiquement toute sa vie durant aux côtés du PS ou du PCF et sera un membre actif de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale.  Ponge est un poète souvent rapproché du mouvement surréaliste, bien qu'il prenne rapidement ses distances avec le mouvement. Son oeuvre est marquée par une volonté de remettre en question la langue ordinaire et il tente de bouleverser la vision ordinaire du monde. Ses œuvres les plus célèbres sont sans doute Le Parti Pris des Choses et Proêmes.  Le Parti Pris des Choses est un groupement de poèmes en prose publié en 1942. Il a pour thème principal les objets. En effet, l'auteur refuse une littérature qui ne serait centrée que sur l'homme et décide de prendre le "parti pris" des choses, plutôt que celui des hommes. Il traite du rapport sans cesse renouvelé des hommes avec les objets "du monde muet", et décrit les objets d'un œil défait des habitudes.    Dans ce recueil de texte, Ponge prend parti des choses, objets de la vie quotidienne, dans une vision qui n’est pas banale”     I. Un regard nouveau sur un objet...
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«   Le pain est un objet banal, du quotidien.

Pourtant, il est source d'émerveillement pour Francis Ponge.

Dans les trois paragraphes du textes, il décrit un objet de manière précise un objet que l'on connaît pourtant parfaitement.   Dès la l.1, adjectif « merveilleuse » et les deux adverbes « si nettement articulés » laissent transparaître l'admiration, la fascination du poète.  Le pain, objet familier, provoque ici, une émotion esthétique.    b.

Une approche cinématographique:   Il décrit tout d'abord une vue panoramique de la surface du pain (« cette impression quasi panoramique »), puis l'on observe un grossissement du plan (« vallées, crêtes, ondulations, crevasses ») jusqu'à ce que le regard perce au « sous-sol » pour découvrir la mie.

On retrouve aussi un vocabulaire propre au cinéma: « vue panoramique », « plan », « feux ».

  Ces différentes perspectives mettent en valeur le relief du pain.

Mais ce sont aussi le choix et la disposition des mots dans « Le pain » qui donnent à voir ce relief.

Ainsi, la suite de majuscules « Les Apes, le Taurus ou la Cordillère des Andes » dessinent visuellement sur le papier les montagnes évoquées.  L'énumération de mots de longueurs variées (« vallées, crêtes, ondulations, crevasses »), les phrases complexes construites à partir de plusieurs propositions juxtaposées, donnent également à voir les irrégularités de la surface du pain.    II.

Le pain comme représentation du monde   Une métaphore du monde. »

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