Le Mendiant Victor Hugo, Les Contemplations
Publié le 25/04/2014
Extrait du document
«
Sont-ils cités en premier parce qu'ils travaillent et souffrent, et qu'ils
ont droit à plus de considération que les paysans ?
Les bêtes valent-elles mieux que certains hommes ?
2.
L'intérieur : La maison de Victor Hugo.
"ma vitre"
Hugo aurait pu écrire "la"… mais par rapport au mendiant, c'est
un bourgeois, un possédant.
Hugo attire l'attention du mendiant en cognant sur la vitre, il doit
crier (pour couvrir le bruit du vent ?) et, très logiquement, il invite le
vieillard à enlever ses habits mouillés, à se réchauffer auprès du feu.
Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé
D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières ,
[et non "que séchait" – le vieillard s'active…] +
Réalisme indiscutable, présence du corps, du froid, du feu…
("grelottait de froid")
3.
Le comportement de Hugo :
Réalisme psychologique, une charité intelligente et respectueuse.
:
Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile.
Le pauvre."Je lui pris la main : "Entrez, brave homme."
Et je lui fis donner une jatte de lait.
"d'une façon civile" : politesse qui est un signe de respect – et il ne
faut pas effrayer le mendiant.
Prendre la main : établit un contact physique, une égalité – Hugo
ne méprise pas le mendiant, n'a pas peur de se salir…
La jatte de lait est nourrissante.
II.
La transfiguration du réel :
1.
La mise en place d'une atmosphère religieuse :
C'était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste , un liard de la terre,
Le mot "niche" désigne aussi la cavité dans laquelle on installe la
statue d'un saint.
"Un rayon du ciel triste "
Au sens concret : un rayon de soleil….
»
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