Le mariage de Figaro description
Publié le 12/05/2013
Extrait du document


«
Jour de noces au château d’Aguas Frescas, près de Séville, chez le comte Almaviva.
Tandis
que Figaro, mesure la chambre nuptiale, sa fiancée Suzanne lui apprend que le Comte, tout en ayant
officiellement aboli le droit du seigneur, veut faire d’elle sa maîtresse, et a chargé Bazile de la
négociation.
Resté seul, Figaro s’indigne et réfléchit : comment empocher l’argent du Comte sans
lui rien céder en échange ? Surcroît d’embarras : la vieille Marceline, aidée de Bartholo, entend
faire valoir auprès du Comte une promesse de mariage de Figaro.
Elle se querelle avec Suzanne,
qui se moque de ses prétentions.
Surgit, fort ému, le page Chérubin que le Comte vient de chasser
après l’avoir surpris chez Fanchette, la fille du jardinier.
Mais Chérubin courtise aussi Suzanne, tout
en rêvant à la Comtesse sa marraine, dont il arrache à Suzanne le ruban de nuit.
Ils sont surpris par
le Comte venu faire sa cour à la camériste : terrifié, Chérubin se dissimule d’abord derrière un
fauteuil, puis par un mouvement tournant s’y blottit sous une robe, lorsque le Comte, entendant
entrer quelqu’un, lui prend sa première cachette.
Ce n’est que Bazile, venu jouer les entremetteurs.
Mais une allusion aux sentiments de Chérubin pour la Comtesse provoque la colère du Comte, qui
se dresse brusquement ; en mimant sa découverte de Chérubin chez Fanchette, il tire sur la robe et,
stupéfait, voit de nouveau apparaître le page ! Il en est d’autant plus irrité que Chérubin connaît
maintenant tous ses projets...
Heureuse diversion : une foule de paysans et de valets envahit la
scène, conduits par la Comtesse et Figaro.
Celui-ci demande au Comte de célébrer sur-le-champ
l’abandon du droit du seigneur et sollicite la grâce de son filleul.
Verdict embarrassé du Comte : la
cérémonie aura lieu plus tard ; quant à Chérubin, il partira pour l’armée.
Mais Figaro, discrètement,
lui souffle le moyen de rester au château.
A cte II
Chez la Comtesse, Suzanne informe sa maîtresse des faits et gestes de Chérubin et du
Comte.
Arrive Figaro, qui expose son plan : il a fait adresser au Comte un billet anonyme
l’informant que son épouse doit rencontrer un galant le soir même.
Quant à Suzanne, il faut qu’elle
fixe un rendez-vous au Comte, mais c’est Chérubin, déguisé, qui s’y rendra.
Figaro va donc
chercher le page, qui reste avec les deux femmes.
Il chante une romance d’adieu à la Comtesse
aussi émue que lui, et plus encore lorsqu’elle découvre au bras du page le ruban volé, taché de sang
par une blessure.
Elle le lui reprend, en feignant l’indifférence.
Au même moment, le Comte frappe
à la porte fermée à clé.
Chérubin court s’enfermer dans le cabinet de toilette, mais y fait tomber une
chaise.
La Comtesse, plus morte que vive, prétend qu’il s’agit de Suzanne, et le mari jaloux enjoint
à celle-ci, sans succès, de se montrer ; puis il sort avec la Comtesse pour chercher de quoi forcer la
serrure, non sans avoir au préalable fermé à double tour la chambre, où Suzanne a pu se cacher.
Elle ouvre donc à Chérubin, qui saute par la fenêtre, et elle prend sa place.
Retour du Comte et de
la Comtesse, qui finit par tout avouer et par donner au Comte la clé du cabinet.
Stupeur : ?C’est
Suzanne !? Le Comte implore le pardon de son épouse, qui feint d’avoir voulu punir sa jalousie.
Le
Comte passe sa mauvaise humeur sur Figaro.
Mais le jardinier Antonio arrive avec à la main un pot
de giroflées écrasées et le brevet de Chérubin, que celui-ci a perdu dans sa chute.
Mais Figaro sauve
la situation : c’est lui, dit-il, qui a sauté par la fenêtre, et a gardé le brevet pour y faire apposer le
cachet...
Rageusement, le Comte vérifie et doit s’incliner.
De nouveau une foule envahit la scène,
avec Marceline qui vient réclamer ses droits sur Figaro.
Bazile, rudoyé par le Comte, est dépêché
au bourg pour y chercher les gens de justice.
Demeurées seules, la Comtesse et Suzanne font le
point : impossible, désormais, d’envoyer Chérubin au rendez-vous ! C’est donc la Comtesse qui,
sous l’apparence de Suzanne, ira elle-même.
Mais on n’en dira rien à Figaro.
Acte III
Désarroi du Comte, qui se sent joué de tous côtés.
Il a convoqué Figaro pour tenter, du
moins, de savoir s’il est au courant de son intrigue avec Suzanne.
Tête-à-tête entre les deux
hommes.
Figaro se moque du Comte (tirade), qui croit néanmoins l’avoir percé à jour : ?Je vois
qu’on lui a tout dit ; il épousera la duègne.? Mais Suzanne retourne la situation en promettant au.
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