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Le malade imaginaire Acte 1 Scène 1

Publié le 04/03/2024

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« Commentaire argumentée Le Malade imaginaire : Acte 1 scène 1 La satire est très présente dans les pièces de théâtre, spectacle, et encore comédie de Molière.

Dans ce commentaire argumenté, nous allons étudier celle de la médecine, présente dans Le Malade imaginaire, et notamment dans la scène 1 de son acte 1.

Pour ce faire, nous commencerons par voir comment Argan joue le patient, puis nous étudierons le « jeu » des médecins et sa critique. Pour commencer, analysons le jeu d’Argan en observant que si en apparence il est souffrant, ce n’est que du jeu. Tout d’abord, nous allons donc étudier comment Argan nous montre qu’il est malade.

En premier lieu nous pouvons relever la question rhétorique : « Est-il possible qu’on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? » Qui nous prouve qu’il l’est ? puis il nous apitoie avec l’utilisation de l’adjectif péjoratif « pauvre » qui renforce son impuissance.

Ensuite en second lieu, nous remarquons l’hyperbole : « Ils me laisseront ici mourir » où là, il exagère vraiment sur sa maladie.

Grâce à ces deux citations, nous avons donc pu voir qu’Argan était prêt à abuser, et renforcer son impuissance, sa position de victime, pour montrer qu’il est affecté. Ensuite, relevons aussi l’expression : « on ne voudra plus être malade » composé du verbe d’état « être » où Argan parle d’« être malade ».

Nous relevons aussi « vouloir », verbe de volonté, au futur simple de l’indicatif, qui, même s’il est employé le plus souvent à but descriptif, peut également être utilisé pour évoquer une supposition ou un désir futur.

Cette expression qui semble au premier regard être une provocation est en fait beaucoup plus importante puisqu’elle nous révèle qu’Argan serait en réalité sain.

Relevons aussi la gradation très accentuée de la panique d’Argan présente de la ligne 52 à 59 : « ma sonnette ne fait pas assez de bruit (…) ils me laisseront ici mourir » composé aussi de l’extrême accumulation (18 fois) de l’onomatopée de la sonnerie « dring » qui montre la folie d’Argan et qui créé du comique de répétition.

Avec ces deux citations nous pouvons donc voir que la seule maladie d’Argan est un désespoir excessif qui fait de cette pièce une comédie. Pour conclure cette partie, nous pouvons dire que dans cette pièce qui est en fait une comédie car elle est composée de comique de répétition.

Argan exagère autant sur le fait qu’il soit malade car même s’il est sain sa panique excessive le rend fou. Etudions maintenant les médecins, leurs rôles, et leurs critiques. Qu’est ce qui nous permet de dire qu’’ils jouent un « jeu » ? Tout d’abord, nous pouvons observer les expressions : « un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat » et « un julep hépatique soporatif, et somnifère » composées toutes deux d’un.... »

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