Le liseur, Bernhard SCHLINK: Que nous donne à réfléchir ce roman sur le regard qu'on porte sur autrui qu'on pensait proche ?
Publié le 08/09/2012
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Pour conclure, on constate, sous le point de vue de Michaël, que même dans la vie de tous les jours, l'idée que l'on se fait d'autrui peut ne pas être la réalité. Dans ce roman, divers procédé ont été utilisé afin de pouvoir valoriser cette conclusion. L'utilisation fréquente du pronom réfléchi « me « accentue le fait que toute l'histoire tourne, selon son point de vue. La répétition de différents mots accentue l'affectation que ces différentes choses peuvent avoir. Les questions rhétoriques nous montre la réaction que nous pouvons avoir une fois après avoir découvert un nouveau caractère, voir le vrai visage de la personne concernée. On peut néanmoins se demander si le regard que l'on se fait d'autrui est faussé par rapport à la réalité. Nous pouvons aussi nous demander que si on le découvre, est-ce que cela peut affecter notre psychologie comme la psychologie de Michaël a été fortement affectée ?
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