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le Lion et le Moucheron

Publié le 04/01/2013

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Le Lion et le Moucheron     Le Lion et le Moucheron est la neuvième fable du livre II, écrite par J. de la Fontaine au XVIIeme siècle, dans le courant littéraire du classicisme. Ses Fables ont pour but de distraire tout en critiquant la société, sous le règne de Louis XIV, Le Roi Soleil. Comment J. de la Fontaine critique-t-il la société de façon plaisante, en restant discret? Dans un premier temps nous verrons qu'il s'agit d'une fable traditionnelle qui suit un plan strict, puis nous mettrons en évidence le comique de la scène qui oppose le Lion et le Moucheron, deux personnages totalement différents, malgré leurs ressemblances, enfin nous montrerons les rapports avec la société.     Cette fable qui est un apologue suit un plan strict, comme la plupart des fables. D'abord le titre « le Lion et le Moucheron « permet au lecteur de savoir de quoi parle la fable mais il garde un certain suspense puisque d'après le titre, on peut croire que le Lion, théoriquement plus fort va avoir le dessus car il est fait mention de lui avant le Moucheron, et est le symbole de la force. De plus cette fable comporte une morale explicite en fin de fable. Dans cette morale J de la Fontaine intervient et commente: v35 « quelle chose par là nous eut être enseignée? « Il parle alors en son nom po...

« Moucheron et lui parle, puis l'élément perturbateur v5 à 9, où le Moucheron affirme être plus fort que le Lion et le défi, puis on trouve les péripéties, où le Moucheron combat le Lion v 10 à 28, il s'agit de l'action principale. Puis on trouve la résolution v29 à 33 où le Moucheron bat le Lion et repart vainqueur mais qui tombe alors dans l'embuscade d'une araignée v31 à 33, enfin la situation finale, où le Moucheron meurt, est au vers 34.     Cette fable a aussi pour but de divertir pour cela J.

de la Fontaine met en scène deux personnages différents mais liés par des ressemblances. D'une part, l'aspect comique vient de l'opposition entre le début et la fin de la fable, en effet, le Lion est d'abord supérieur au Moucheron: v1 il emploie le terme « chétif insecte » qui est péjoratif et dévalorisant pour le Moucheron, ce qui lui permet de se mettre en avant, puis au fur et à mesure, le Lion est de plus en plus dévalorisé: v15, on ne l'appelle plus « Lion » mais « quadrupède », ensuite J.

de la Fontaine revalorise le Moucheron v17-18: « Et cette alarme universelle est l'ouvrage d'un Moucheron » en montrant qu'il contrôle le Lion.

Il est devenu supérieur. D'autre part le comique vient aussi de l'opposition des personnages. D'abord le Lion montre sa puissance dans un premier temps dans sa parole: v1 « va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre », il s'agit d'un alexandrin, symbole de puissance et de supériorité.

Il pense être supérieur à toutes choses, toutes personnes, mais très vite il se fait dépasser et essaye encore une fois de montrer sa supériorité: v16 il rugit mais là encore il est contrôlé par le Moucheron. Puis, le Moucheron est lui aussi fort mais pas de la même manière: sa force vient de la compréhension des différentes force de la société: il est rusé grâce à sa petite taille.

Il n'hésite pas à montrer sa puissance en étant arrogant avec le Lion: il affirme que le boeuf est plus puissant, et qu'il arrive à le battre.

Il se moque de lui: v23: « et rit ».

Et réussit à le battre: v29: « le fatigue, l'abat; le voilà sur les dents ». Ces deux personnages sont puissants mais leur force n'est pas la même, ainsi le Moucheron montre plus de puissance dans ce cas-là.  . »

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