LE LIÈVRE ET LA TORTUE (FABLES DE LA FONTAINE) - COMMENTAIRE
Publié le 06/05/2011
Extrait du document
A Le rythme de la fable
La Fontaine a adapté le rythme de ses vers à chaque étape de son récit : césures fortement marquées aux v. 14-16 exprimant les bonds immenses du Lièvre en pleine course, rythme capricieux des v. 17-20 traduisant son insouciance, rythme heurté des v. 21 - 22 avec la répétition de elle soulignant l'effort régulier et l'allure cahotante de la Tortue, véritable dislocation du vers aux v. 25-31 pour rendre d'abord le détachement affecté, puis l'effort désespéré du Lièvre : cette fable, comme l'a bien vu F. Gohin, est tout entière en effets de contrastes «.
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