Le lac de Lamartine
Publié le 27/11/2012
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«
2.
La nature romantique
C’est le thème majeur de la poésie romantique, la nature est l’interlocuteur privilégié du poète
elle a un triple rôle : elle est cadre témoin et souvenir.
Elle partage l’émotion des amants, elles
les favorisent.
Les éléments qui sont choisis ici sont parfois fluides, le lac, les flots, l’océan.
Parfois il cite la nuit, la pierre, la terre et le vent.
De temps en temps des éléments légèrement
déformés : le lac ressemble parfois à la mer (strophe 3).
L’homme est présenté face aux
éléments fondamentaux en particulier dans la strophe 4 « sur l’eau et sur les cieux » ces
derniers sont amplifiés et anoblis par le pluriel.
La nature est personnifiée : le rivage est
charmé, le flot est attentif, le lac la vie s’asseoir ver 8.
Les impératifs vers 21 ; 26 ; 31 ; 28 traduisent un appel à la nature.
Le rythme imite
l’harmonie du paysage et le mouvement de ressac des flots (enjambement des vers 11 ; 12)
césure des vers 13 à 14.
L’harmonie est profonde entre l’homme et le paysage, elle est réduite
par l’harmonie imitative de la strophe 4.
Rythme du vers 15 : « que le bruit » 3 syllabes, « des
rameurs » 3 syllabes, « en cadence » 3 syllabes.
Dans cette strophe allitération dental en 2
assonances a et en voyelle nasale vers 14 « on loi onde » beaucoup de son S « sur », « sous »,
« cieux », « silence », « cadence ».
3.
Métrique et pathétique
On note l’alternance métrique c’est à dire de vers.
Discours et récit du poète :
5 quatrains composés de 3 alexandrins plus un hexamètre (6)
Discours rapporté de la femme au style direct.
En quatrain de 1 alexandrin plus un hexamètre plus un alexandrin plus un hexamètre cette
alternance rappelle le distique élégiaque des anciens et contribue à l’émotion en donnant
l’impression que la voix se brise et ne peut achever tant le locuteur est ému.
Le vers court
(hexamètre) souligne le caractère éphémère de l’instant.
La parole plus rare de la femme
apparaît plus précieuse.
L’hexamètre figure le temps suspendu, la mort n’est pas
explicitement dite, elle est formulée par des périphrases : « qu’elle devait revoir »vers 6,
« l’armée à peine à fini sa carrière » qui suggère que la maladie a emporté la jeune femme
rapidement.
On remarque la pudeur du poète qui évite de nommer la mort.
Le phrasé ample
de la première strophe à la strophe trios, l’imparfait de l’indicatif indique un temps révolu à
jamais.
A la strophe cinq le passé simple met en valeur le caractère éphémère de la voix et
l’événement que constitua ce discours.
Ces mots venus d’outre tombe prennent une valeur
2.
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