Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'[avait] que faire», faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre.
Publié le 05/12/2013
Extrait du document
Raconter sa vie était jadis réservé à quelques « grands hommes « qui, ayant marqué de leur empreinte la vie politique ou littéraire, voulaient en laisser une trace durable dans un livre. Mais on constate aujourd'hui que le phénomène s'est élargi. C'est ainsi que le journaliste Pierre Lepape pouvait écrire, en 1982 dans Télérama, qu'en tant que critique, il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'avait que faire «, faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années et à leur qualité souvent médiocre.
Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'[avait] que faire«, faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre.
En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d'oeuvres et de fragments d'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique.
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PLAN ADOPTÉ DANS LE DEVOIR------------
1.
Pourquoi écrire sa vie?
- Mémoires
et souvenirs : la trace de !'Histoire
- Confessions
et journaux intimes : l'aveu de soi
- Essais : de l'expérience à la réflexion
Il.
Les risques de l'entreprise autobiographique
- Le déguisement de la vérité
- Transformer une vie insignifiante
en roman
- Le
« moi »est-il un bon juge?
III.
Lire la vie des autres : les plaisirs de l'autobiographie
- L'information historique
- La découverte de l'autre
-
Un témoignage sur la création
DEVOIR RÉDIGÉ------------------
Raconter sa vie était jadis réservé à quelques « grands hommes »
qui, ayant marqué de leur empreinte la vie politique ou littéraire,
voulaient
en laisser une trace durable dans un livre.
Mais on
constate aujourd'hui que le phénomène s'est élargi.
C'est ainsi que
le journaliste Pierre Lepape pouvait écrire, en 1982 dans Télérama,
qu'en tant que critique,
il était « gavé de confidences autobiogra
phiques dont il n'avait que faire
», faisant ainsi allusion à la masse
de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années
et
à leur qualité souvent médiocre.
Ce jugement sévère souligne
quelques-unes des contraintes
et des difficultés de l'autobiogra
phie.
Parler de soi en intéressant des lecteurs à sa propre existence
n'est pas
si simple.
On pourra dès lors se demander ce qui pousse à
dévoiler sa vie, quels risques on court dans cette entreprise
et enfin
ce qu'elle peut apporter au lecteur.
L'intérêt d'une autobiographie dépend beaucoup des motiva
tions de son auteur.
Celles-ci peuvent être très diverses
et il n'est
pas douteux qu'elles donneront une forme
et un sens particuliers au
récit de soi.
Un des genres autobiographiques les plus anciens est celui des
Mémoires.
Il s'agit pour l'auteur de ce type de récits de rapporter
les événements de sa vie, en général selon une perspective
chronologique
et en insistant sur les faits historiques qui l'ont
jalonnée.
Le dessein de l'écrivain est alors de présenter sa vie
comme celle d'un témoin de l'histoire devant laquelle il s'efface
parfois.
Les Mémoires de Saint-Simon ou les Mémoires d'outre
tombe de Chateaubriand ont été ainsi rédigés
par des hommes.
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