Devoir de Philosophie

Le journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau (questionnaire de compréhension)

Publié le 13/08/2012

Extrait du document

mirbeau

Le roman est en quelque sorte amusant par les dessous de la bourgeoisie qui nous sont relatés, on en dégagerait presque quelques passages comiques, mais cette « légèreté « du roman est vite ternie par une réalité plus dure qu’est celle du quotidien d’une femme de chambre à la fin du 19ème siècle. On garde l’image, d’un personnage assez « complet «, que l’on suit tout au long du roman celui de Célestine, qui malgré son statut social parait adroite et enrichie d’un passé rude. Un certain attendrissement envers ce personnage peut même se dégager suite à la lecture. On retient également une belle satire, une bourgeoisie dépeinte de manière grotesque et rempli de vices, un contraste entre une population d’asservies décents et honnêtes face à une population aisée, corrompus. Humainement parlant, les classes inferieurs, riches de leur mérite se révèlent presque plus fortunés que les nantis.    Question 10 : Bien que considéré comme un auteur important, Mirbeau ne figure jamais dans les manuels scolaires, pourquoi d’après vous ?    Le fait que Mirbeau ne figure jamais dans les manuels scolaire est peut être du à la tournure quelque peu choquante que peuvent prendre certains événements, notamment avec un grand 

mirbeau

« Question 8 : Quel passage vous a particulièrement frappé dans ce roman ? Pourquoi ? Au chapitre XIII, se trouve un passage particulièrement marquant sur la condition et le traitement des domestiques à l'époque : « On prétend qu'il n'y a plusd'esclavage… (…) Non, mais vous vous en feriez mourir, mes petites vaches !...

».Ce passage met en avant l'extrême dureté avec laquelle les « gens de maison » sont vus, sans cesse rabaissés.

On en dégage une idée de race inférieure et unrenoncement face à l'idée d'égalité.

On peut parler d'esclavage puisque la liberté n'existe plus, qu'on constate l'asservissement.

Le maitre est alors vu comme l'imagemême du vice.

La soumission des domestiques, peut faire éprouver au lecteur qu'un sentiment de pitié et d'injustice.

C'est l'image même de l'homme qui est salie par« cette inégalité terrible ».

Ce qui est cruel c'est également le fait de ne pas pouvoir évoluer, jamais s'en sortir, le tout résulte à naitre où il faut, les cases socialesrestent figées.

Dans ce passage, Célestine expose notamment les sentiments que l'asservie éprouve envers son maitre, se dégout, cette peur, cette lutte perpétuelle pourune existence qui reste restreinte et sans libertés.

Ce passage est à la fois touchant mais résume également selon moi, le roman. Question 9 : Qu'avait vous éprouvé à la lecture de ce roman ? Quelles réactions, quels sentiments, quelles réflexions a-t-il suscités en vous ? Le roman est en quelque sorte amusant par les dessous de la bourgeoisie qui nous sont relatés, on en dégagerait presque quelques passages comiques, mais cette« légèreté » du roman est vite ternie par une réalité plus dure qu'est celle du quotidien d'une femme de chambre à la fin du 19ème siècle.

On garde l'image, d'unpersonnage assez « complet », que l'on suit tout au long du roman celui de Célestine, qui malgré son statut social parait adroite et enrichie d'un passé rude.

Un certainattendrissement envers ce personnage peut même se dégager suite à la lecture.

On retient également une belle satire, une bourgeoisie dépeinte de manière grotesque etrempli de vices, un contraste entre une population d'asservies décents et honnêtes face à une population aisée, corrompus.

Humainement parlant, les classes inferieurs,riches de leur mérite se révèlent presque plus fortunés que les nantis. Question 10 : Bien que considéré comme un auteur important, Mirbeau ne figure jamais dans les manuels scolaires, pourquoi d'après vous ? Le fait que Mirbeau ne figure jamais dans les manuels scolaire est peut être du à la tournure quelque peu choquante que peuvent prendre certains événements,notamment avec un grand nombre d'allusions sexuelles.

Mais Mirbeau, c'est également des idées antisémites, que l'on retrouve dans ses ouvrages, notamment avecl'affaire Dreyfus qui est citée un grand nombre de fois : « une réunion dreyfusarde » ; « Mort aux juifs ! » ; « dans l'Anti-Juif » au chapitre VIII.

Très radicales cesidées peuvent interpeller voir choquer.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles