Le jeu des regards, Stendhal, Le Rouge et le Noir
Publié le 31/03/2015
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Jean Neel Xanthopoulos Ketsia Nlandu Wa Kabila 2nde 4 6/01/2014 Français Les points de vue narratifs Le jeu des regards, Stendhal, Le Rouge et le Noir a. Suivant le point de vue de quel personnage la scène est-elle successivement perçue ? Distinguez les passages et justifiez votre réponse. b. Quel est l'effet produit par ce changement de point de vue ? a. Deux points de vues sont employés dans ce passage, tout d'abord celui de Madame de Rénal, et puis le narrateur qui est extérieur à la scène enchaîne sur le point de vue de Julien. Madame de Rénal aperçoit un percepteur devant la porte, cette personne n'ose pas sonner, c'est Julien. Le point de vue change en celui de Julien quand Mme de Rénal l'interpelle. La première focalisation débute de la ligne 1 jusqu'à la ligne 19 « percepteur ». La deuxième focalisation commence à la ligne 19 « Julien » jusqu'à la fin du passage. On ne voit et perçoit que ce que voit et perçoit le personnage. Donc dans la première focalisation on perçoit et voit que ce que perçoit et voit Mme de Rénal, on a des verbes de pe...
«
Aucune information ou perception sur les personnes sont données.
Le point de vue est
objectif.
Il est racont
é que par ce qui peut être vue de l'ext érieur, « demanda la dame »
(ligne 2) ; « dit l'enfant » (ligne 3) ; « La dame ponctua cette r
éponse d'un coup de crayon
sur le clavier » (ligne 4 /5) ; « Une femme, assise
à trois m ètres de l à, soupira.
» (ligne 10).
b.
Le lecteur est dans une position neutre, parce qu'il ne fait qu'assister au dialogue des
personnages. Le r
écit se d éroule tout seul d'apr ès le lecteur.
3.
Victor Hugo, Lucr
èce Borgia
a.
Relevez tous les
éléments qui cr éent un effet de d écouverte progressive.
Comment le
cadavre estil d
écouvert ?
b. Observez les d
éterminants (adjectifs, pronoms, articles). Que disentils sur le savoir de
l'observateur ?
c. Selon quel point de vue le r
écit estil conduit ? Quel est l'int érêt ?
a. Cette sc
ène illustre bien la d écouverte progressive du cadavre faites par le batelier, des
é
léments en t émoignent « vit venir » (ligne 2) ; « apr ès quoi » (ligne 5) ; « parut » (ligne 5) ;
« enfin trois » (ligne 5) ; « en tout sept » (ligne 6) ; « s'approch
èrent » (ligne 9).
Le corps d'un cadavre est d
écouvert sur la croupe d'un cheval accompagn é de sept
hommes. C'est apr
ès une analyse de la situation que le batelier r éussit « distinctement » et
progressivement
à identifier le cadavre d'un homme. Les membres du corps sont de parts et
d'autres, dans deux c
ôtés de la croupe: « le batelier vit distinctement sur cette croupe des
jambes qui pendaient d'un c
ôté, une t ête et des bras de l'autre : le cadavre d'un homme »
b. Les d
éterminants, soit, les adjectifs, les articles et les pronoms montrent que l'observateur
ne sait rien des sept hommes, du cheval et du cadavre. L'observateur ne conna
ît pas trop la
situation. Il distingue un groupe d'homme, et d
éfini ce qu'il voit, mais sans aucune pr écision :
« un » (ligne 6) ; « celui » (ligne 10) ; « cette » (ligne 12) ; « des » (ligne 12) ; « un » (ligne
12) ; « des » (ligne 13) ; « un » (ligne 14). Le pronom « il » est utilis
é à plusieurs reprises ,
mais ne d
ésigne pas des personnes.
c.
Le point de vue est un point de vue externe, on ne voit que ce que verrait l’œil d'une .
»
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