Le "je" dans Les Mains Libres - P. Eluard - Man Ray

« Des dessins datés et inscrits dans lieu précis comme rappel autobiographique. Allusions autobio au groupe d'amis de Mougins (insister sur « les amis ») Présence des lieux (côte d'Azur) dans les dessins. Allusions dans poèmes amoureux d'Eluard à Nusch, sa femme et sa muse. C.    Deux univers artistiques reflétant le « je » de chaque artiste coexistent au sein du recueil. Univers très érotisé de Man Ray + humour Univers davantage lyrique d'Eluard, celui d'une « nudité tendre ».

Il rêve à partir des dessins sans inféoder (= soumettre) son imaginaire à celui de Man Ray.   II.                Les ambivalences du « je » : personnel ou universel ? A.    Jeux sur « je » (rappel du goût des surréalistes pour le jeu et les énigmes*) Les deux auteurs ont un pseudonyme (> identités brouillées) Cryptage des initiales de « 1112 » en guise de signature parfois ; parfois double signature Man Ray + 1112       La place de la signature ou du cryptage dans les dessins > présence masquée au coeur même du dessin ; parfois double présence. B.     Du « je personnel » au « jeu » universel.. »