Le Guépard de Lampedusa est-il un roman de la mort ?
Publié le 30/12/2019
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■ Vers la fin du roman, les allusions à sa propre mort se multiplient lors du bal des Ponteleone : sa voiture qui l’emmène avec sa famille au bal est arrêtée par le passage d’un prêtre portant l’extrême-onction à un mourant ; dans la bibliothèque, il se perd dans la contemplation d’une copie d’un tableau de Greuze, La Mort du juste, représentant un vieillard mourant, ce qui lui vaut une remarque ironique de Tancredi : « Tu courtises la mort ? » Ce tableau - mise en abyme de sa propre mort - provoque en lui une méditation qui trouve son issue dans la septième partie du roman. Sa mort y est présentée comme un rendez-vous enfin obtenu avec une belle jeune femme, Vénus, « la créature désirée depuis toujours qui venait le chercher », bien éloignée de la représentation traditionnelle de la mort. Le prince ne la craint pas, il se laisse emporter loin d’un monde qui n’est plus le sien.
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