Le goût pour la nature dans LES CONFESSIONS DE ROUSSEAU
Publié le 22/02/2012
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Un plaisir physique. Le premier grand voyage, entre Annecy et Turin, est une révélation (pp. 93-96) : Jean-Jacques, qui se présentait comme maladif (livre I), a le plaisir de sentir son corps bien portant ( «Jeune, vigoureux, plein de santé, de sécurité» , pp. 93-94). Cette sensation de bien-être est confirmée par la suite, lors du voyage à Paris (p. 210).
Ce plaisir physique est lié à la sensation de liberté, d'indépendance, d'absence de contraintes (aller sans savoir où) ; cela peut aller jusqu'à l'exaltation, à l'euphorie, au sentiment de toute-puissance.
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