Le cor (Chanson de Roland)
Publié le 29/04/2011
Extrait du document
Roland a mis l'olifant à ses lèvres. Il l'embouche bien, sonne à pleine force. Hauts sont les monts et longue la voix du cor : à trente grandes lieues on l'entend qui se prolonge. Charles l'entend et tous ses corps de troupe l'entendent. Le roi dit : « Nos hommes livrent bataille !... « Le comte Roland, à grand effort, à grand ahan, très douloureusement sonne son olifant. Par sa bouche le sang jaillit clair. Sa tempe se rompt. La voix de son cor se répand au loin. Charles l'entend, au passage des défilés. Le duc Naimes écoute, les Francs écoutent. Le roi dit : « C'est le cor de Roland ! Il n'en sonnerait pas s'il ne livrait une bataille ! « Ganelon répond : « Il n'y a pas de bataille ! Vous êtes vieux, votre tête est blanche et fleurie : par de telles paroles, vous ressemblez à un enfant !
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