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« Le Colonel Chabert » de Balzac: Peut-on qualifier cette oeuvre d'être un roman ?

Publié le 30/07/2012

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Le lecteur est clairement militant dans le texte. Ceci dit, dans tout type d’histoire le lecteur se projette en s’identifiant au personnage car il suscite en lui un intérêt émotionnel, un envoûtement ou un rejet. A travers lui, on aime, on hait, on rit, on pleure. Certains personnages laissent parfois en nous une trace extrêmement profonde.  Dance ce récit, la narration est aussi présente. Dans ce récit, le narrateur est externe à l’histoire car il la raconte à la troisième personne du singulier. Cependant, le point de vue est omniscient vis-à-vis des personnages. Il lit dans les sentiments des personnages, par exemple « Mais un observateur, et surtout un avoué, aurait trouvé de plus en cet homme foudroyé les signes d’une douleur profonde, les indices d’une misère qui avait dégradé ce visage…«, « Il fallait être comédienne pour jeter tant d’éloquence, tant de sentiments dans un mot «, et « Décidée à tout pour arriver à ses fins, elle ne savait pas encore ce qu’elle devait faire de cet homme , mais certes elle voulait l’anéantir socialement «.  L’auteur se sert du narrateur pour donner ses idées, opinions, nous le voyons ici « Le malheur est une espèce de talisman dont la vertu consiste à corroborer notre constitution primitive : il augmente la défiance et la méchanceté chez certains hommes, comme il accroît la bonté de ceux qui ont un cœur excellent. L’infortune avait rendu le colonel encore plus secourable et meilleur qu’il ne l’avait été…homme «.

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« Relation du lecteur avec l'histoire et la place de la narration Dans cette œuvre, une forte relation se passe entre le lecteur et les personnages et ceux tout au long de la lecture.Les informations données sur la désastreuse vie du Colonel sont précises, détaillées et expliquées ce qui crée une relation intense avec le lecteur.Le discours du Colonel Chabert à Derville nous touche, son histoire est difficile, et avec tout ce qu'il a enduré, la perte de son identité, de ses biens et de sa femme, onespère qu'il réussira à obtenir ce qu'il veut.Un des principaux but de l'auteur, est sans doute d'ancré le lecteur dans l'histoire.

C'est ce qu'il se passe d'ailleurs, le lecteur se met à la place de Chabert tout au longde l'histoire, s'imagine dans sa situation.Le lecteur est clairement militant dans le texte.

Ceci dit, dans tout type d'histoire le lecteur se projette en s'identifiant au personnage car il suscite en lui un intérêtémotionnel, un envoûtement ou un rejet.

A travers lui, on aime, on hait, on rit, on pleure.

Certains personnages laissent parfois en nous une trace extrêmementprofonde.Dance ce récit, la narration est aussi présente.

Dans ce récit, le narrateur est externe à l'histoire car il la raconte à la troisième personne du singulier.

Cependant, lepoint de vue est omniscient vis-à-vis des personnages.

Il lit dans les sentiments des personnages, par exemple « Mais un observateur, et surtout un avoué, auraittrouvé de plus en cet homme foudroyé les signes d'une douleur profonde, les indices d'une misère qui avait dégradé ce visage…», « Il fallait être comédienne pourjeter tant d'éloquence, tant de sentiments dans un mot », et « Décidée à tout pour arriver à ses fins, elle ne savait pas encore ce qu'elle devait faire de cet homme , maiscertes elle voulait l'anéantir socialement ».L'auteur se sert du narrateur pour donner ses idées, opinions, nous le voyons ici « Le malheur est une espèce de talisman dont la vertu consiste à corroborer notreconstitution primitive : il augmente la défiance et la méchanceté chez certains hommes, comme il accroît la bonté de ceux qui ont un cœur excellent.

L'infortune avaitrendu le colonel encore plus secourable et meilleur qu'il ne l'avait été…homme ».On remarque qu'il y a plusieurs narrateurs dans cette œuvre, quelques fois c'est Balzac qui voit comme dans la description de l'étude et d'autres fois ce sont les clercsqui voient comme dans la description de Chabert. Conclusion et réponse à la problématique Deux caractéristiques majeures mettent le doute sur le type d'œuvre qu'est « Le Colonel Chabert », le nombre de page est vraiment léger, quatre-vingt-quinze pagesseulement, alors que dans « Le rouge et le noir » de Stendhal, il y a cent huit pages.A la fin, on pourrait croire à une chute, ce qui ferait penser à une nouvelle, mais, dans un roman, nous parlons de dénouement.

En effet, malgré le soutien de Derville,Chabert renonce à toute transaction et se réfugie à l'hospice où il devient l'anonyme numéro 164, septième salle.

L'homme est rendu méconnaissable par la misère.On voit qu'il n'y a aucune chute, l'histoire se termine normalement.Cependant, les preuves positives sur la question sont plus nombreuses.

On peut voir que « Le Colonel Chabert » est un petit roman car il regroupe de nombreusescaractéristiques du genre romanesque.On pourrait même approfondir en disant que c'est un roman social avec un personnage principal qui se révolte en quelque sorte sur ses conditions de vies, il y a unnarrateur et un lecteur impliqués, le thème principal est la souffrance, l'histoire est réaliste avec un milieu social décrit avec précision dans les descriptions.

Il y a enplus, une évolution des personnages.

Nous pouvons dire que « Le Colonel Chabert » peut être considéré comme étant un roman.. »

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