Le classicisme

« - Ordre, équilibre et raison. Formes Le théâtre, comédie et tragédie, incarne le mieux l'idéal classique. Le roman hésite entre préciosité et classicisme, mais Mme de La Fayette, par ses analyses et son style,s'apparente au classicisme. - Les ouvrages de morale ou de religion, comme l'éloquence sacrée, sont à la mode au XVIIe siècle. La poésie au XVIIe siècle est plus baroque ou précieuse que classique, malgré Boileau et La Fontaine.

Les hommes Le théoricien : Boileau. Molière. Racine. Bossuet. La Fontaine. Mme de Sévigné. Mme de La Fayette. Trois moralistes : le duc de La Rochefoucauld (1613-1680), auteur des Maximes, le cardinal de Retz (1613-1679),auteur des Mémoires, et La Bruyère. Notons que Corneille vieillissant peut être considéré comme un classique : il corrige en ce sens ses premièrescomédies en atténuant tout ce qu'elles peuvent avoir de baroque. L'opposition Les autres courants esthétiques - préciosité et baroque - cohabitent avec le classicisme durant le xvnc siècle,souvent critiqués par les classiques (cf.

Les Précieuses ridicules). Les querelles sont individuelles, comme les démêlés de Molière avec le parti dévot, et ne visent pas l'ensemble duclassicisme. La grande querelle des Anciens et des Modernes, qui marque la fin du xvif siècle et une bonne partie du xviii siècle,ne remet pas en cause les grands principes esthétiques du classicisme. Les œuvres 1633 : Hercule mourant, Rotrou, première tragédie classique. 1634 : Sophonisbe, Mairet, première tragédie respectant les trois unités.

1659-1673 : Comédies de Molière. 1665 : Maximes, La Rochefoucauld.

1664-1691 : Tragédies de Racine.

1668-1678 : Fables de La Fontaine.

1674 :Art poétique, Boileau. Mémoires, cardinal de Retz (édités en 1717).

1678 : La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette. 1690 : Dictionnaire, Richelet. 1691 : Dictionnaire, Furetière.

1694 : Dictionnaire de l'Académie.. »