Le chant XII (12) de l'Iliade d'Homère (analyse)

(Le combat du rempart) Le chant XII va nous montrer cet assaut du camp, que la défaite des Achéens au chant XI a rendu possible. Comme toutes les parties de Y Iliade, ce chant a ses beautés. Mais la composition y manque de netteté. Le mur, avons nous dit, n'appartient pas à la conception primitive. Les morceaux divers où il apparaît ne sont pas très bien accordés les uns a ver les autres, ni très clairs, si on les considère chacun isolément. Dans le récit qui va suivre, on a peine à voir si cette fortification a plusieurs portes ou une seule ; si la porte qui est attaquée par Hector est aussi celle contre laquelle s'était porté Asios. Aristarque avait écrit tout un traité sur le camp des Achéens. Le chant commence par l'histoire de la disparition du mur. Selon le poète, après la fin de la guerre, Poséidon et Apollon l'ensevelirent sous les flots conjugués de toutes les rivières qui descendent de la chaîne de l'Ida, Sans doute, l'impossibilité d'en reconnaître aucun vestige fit imaginer cette fiction. « Le poète qui l'avait inventé «, disait Aristote 1 « l'a fait aussi disparaître «.