Le bovarysme
Publié le 16/01/2020
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À cette interprétation somme toute négative s'oppose une conception plus positive. Rendant compte du roman dans' L’Artiste du 18 octobre 1857, Baudelaire a été l’un des premiers à l’exposer. Il reconnaît en Emma des « qualités viriles » : une séduction dominatrice, une capacité à agir, une imagination ardente.
Une séduction dominatrice
Qu’Emma soit séduisante est une évidence : les hommes la désirent dès le premier regard. Celle-ci en prend progressivement conscience. Dominée par Rodolphe, elle domine Léon qui « devenait sa maîtresse plutôt qu’elle n’était la sienne » (3e partie, V, p. 364). Celui-ci admire ses « élégances féminines >», sa « grâce du langage », « l’exaltation de son âme et les dentelles de sa jupe » (3e partie, V, p. 350). « Enfant », l'appelle-t-elle significativement (p. 351).
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