LAURENT Jacques (Histoire de la littérature)
Publié le 10/01/2019
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LAURENT Jacques (né en 1919). Né à Paris, Jacques Laurent, après des études de philosophie, est mobilisé en 1939. A la Libération il commence à publier, sous le pseudonyme de Cécil Saint-Laurent, des romans « historiques » {Caroline chérie, 1947, etc.) ou policiers {Sophie et le crime, prix du Quai des Orfèvres 1953) et, sous le nom de Jacques Laurent, la somme romanesque des Corps tranquilles (1948) ainsi que de nombreux essais. Il reviendra au roman « littéraire » à plusieurs reprises — notamment en 1971 avec les Bêtises, ouvrage pour lequel le prix Goncourt lui est décerné, et avec les Sous-Ensembles flous (1981), les Dimanches de Mademoiselle Beaunon (1982). En 1986, il publie le Dormeur debout', la même année, il est élu à l’Académie française.
L’œuvre de Jacques Laurent est multiforme. Essayiste, il s’est intéressé aussi bien à la biographie littéraire — et polémique {Mauriac sous de Gaulle, 1964) —, à l’enquête historique {Quand la France occupait l'Europe, 1948, publié sous le pseudonyme d’ALBÉ-ric Varenne) qu’à l’actualité politique {Lettre ouverte aux étudiants, 1969), au pamphlet {Paul et Jean-Paul, 1951), à l’étude sociologique (le Nu vêtu et dévêtu, 1979) et à la critique littéraire. Dans Roman du roman (1977), outre une étude subjective et originale de l’évolution du genre, il propose sa propre conception du roman, fondée sur le refus des règles contraignantes au profit de la richesse et de l’infinie variété des situations inexplicables qui caractérisent, selon lui, le dynamisme de la vie. Cette définition libertaire, sinon anarchiste, du roman comme genre protéiforme par excellence lui est chère :
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