L'article ''philosophe'' de L'Encyclopédie
Publié le 15/01/2012
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Ensuite, on peut voir d'après ce passage qu'il y a une supériorité accordée à la raison. Pour un philosophe, la raison est un don supérieur, et à science du philosophe n'est rien sans cette raison. La raison est aussi importante que la religion a cette époque. Il y a un parallélisme qui oppose la raison du philosophe à la grâce du chrétien. Le philosophe ne fonctionne pas la croyance, il fonctionne par ce qui est logique. Les champs lexicaux de l'ignorance d'une part et de la connaissance d'un autre part confirme ce parallélisme entre le philosophe et les autres hommes. L e philosophe est nomme comme « être raisonnable « (l4) le plus important pour lui est ce qui convient. Cette raison fait de son esprit un esprit éclairé. Ceci est montre dans le 4eme paragraphe : l'antithèse entre « adopte « (l27) et « rejette « (l26) qui montre l'esprit éclairé du philosophe, non pas borne comme les autres hommes. Finalement, le philosophe raisonne sur des domaines spécifiques et différents.
«
religieux ou social.
Le 5eme paragraphe est une sorte de synthèse qui permet de souligner les qualités intellectuellesdu philosophe, le « mais » introduit d'autres qualités qui vont pouvoir définir la relation entre les philosophes et lesautres hommes.Tout d'abord, ce portrait du philosophe nous mène à une comparaison avec les autres hommes.
Dumarsais va mettreen évidence la particularité et la supériorité du philosophe.
D'ailleurs, l'article s'ouvre sur une opposition (l 1 « lesautres hommes », l 23 « le philosophe au contraire »).
On retrouve cette construction tout au long du texte.
(L 11 «les autres hommes » et l 23 « au lieu que le philosophe »).
Ce texte nous montre que le philosophe est radicalementdifférent des autres hommes dans sa conduite, ceci est révèle dans le second paragraphe avec la métaphore desténèbres dans laquelle avance l'homme qui ne réfléchi pas »aveuglement » dans l'obscurité par opposition avec leflambeau qui permet de l'homme de marcher pas a l'aveuglette et d'éclairer sa voie, son chemin.
Cette métaphoreest très représentative des Lumières qui sortent de cette aveuglement pas par une lumière total mais au moins parun flambeau qui commence à les éclairer.
On peut voir aussi que le philosophe est au singulier alors que tous lesautres sont aux pluriels, Cette idée nous propose un tableau comparatif entre le philosophe et la multitude, duquelressort la supériorité du philosophe.
Aussi, les deux champs lexicaux de l'ignorance et de la connaissance montrentce parallélisme entre le philosophe et les autres hommes, et l'utilisation du présent de verite générale dans lepremier paragraphe souligne le fait que le philosophe est un être appart.
Même si le philosophe est présenté comme un être à part, il ne s'isole pas : l31 è l35.
Il dit que Lomme n'est pointun monstre et ne doit pas s'isoler.
Et d'ailleurs la première phrase du dernier paragraphe est une image exagérer pourmontrer que le philosophe est un être humain qui a besoin des autres, il doit être sociable.
Le paragraphe 6 est unedéfinition plus générale de l'homme, le philosophe fait partie de cette catégorie.
Le bonheur n'est possible que par lavie en société « il trouve du plaisir avec les autres ».
On retrouve une synthèse des qualités sociales.
L'abondancedes termes souligne l'importance de la vie sociale du philosophe.
Son bonheur et celui des autres ne dépend pas derecherche individuelle mais de la recherche commune.Il y a une importance au philosophe qui s'explique son double caractéristique et en particulier par son rôle socialdont le paragraphe 5 montre l'utilité.
Pour les hommes, le philosophe au rôle d'un guide (flambeau) et les autres sontdes ignorants (ténèbres).
La lumière du philosophe vient de sa raison.
C'est un homme cultive et qui fait partager saconnaissance.
L'image du philosophe seul opposé aux autres hommes se répète dans le dernier paragraphe avecl'emploi du possessif « notre » qui indique la solidarité du philosophe.
C'est l'idéal de l'Honnête homme, qui doit semontrer cultivé, distingué, réfléchi, mesuré, courageux avec modestie.
Puisque le philosophe suit le modèle del'Honnête homme, les autres hommes doivent suivre le philosophe dont il est un modèle à suivre.En conclusion, cet article dégage l'idéal intellectuelle d'un philosophe : il valorise l'esprit scientifique, la démarcheargumentative et condamne les préjuges.
Il insiste sur la fonction sociale du philosophe : c'est pour la société, pourles autres hommes que le philosophe réfléchi.
Donc ce texte est considère comme le manifeste des Lumières, ilpermet de diffuser la figure idéalisée du philosophe, c'est un éloge du philosophes qui a un portrait qui ne ressembleen rien aux autres hommes, mais qui pourtant vie en société pour servir comme modèle aux autres.
Document demandé:
http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-culture-contente-completer-nature-substitue-16711.html.
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