"L'art du roman est de savoir mentir" Aragon
Publié le 06/09/2018
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Deuxièmement, il existe de nombreuses œuvres dites engagées, et le roman n’en est pas épargné. L’écrivain se sert de son talent d’écriture ou de sa notoriété pour faire passer un message au travers d’un récit fictif, tout en relatant des faits passés. Par exemple, Amos Oz fait parvenir un message fort avec Entre amis. Il utilise son roman comme moyen de transmission pour informer ses lecteurs d’événements réels passés, tout en restant le plus fidèle possible.
Dernièrement, le roman peut également être utilisé par l’écrivain comme moyen de diffusion d’une idée propre à lui-même. De nombreux romans philosophiques ou satiriques ont vu le jour et ont permis un certain épanouissement intellectuel ainsi qu’une diversification des points de vue des lecteurs. Ces romans permettent aux auteurs d’appuyer leurs idées et aux lecteurs de pouvoir prendre parti et de réfléchir à leur société. Charles Dickens en est un très bon exemple avec Nicholas Nickleby. Dickens utilise son roman pour critiquer, par exemple, l’institution scolaire de son époque ; qui pourrait ne pas être critiquée de la même manière chez un autre auteur.
En conclusion, le roman est avant tout un genre reposant sur une base narrative fictionnelle. Bien que cette dernière ne soit pas réelle, elle peut être basée sur des faits réels ou être totalement inventée. La fiction ne peut pas être réellement comparée à un mensonge, car ce dernier modifie ou cache la vérité, alors que la fiction ne cherche pas toujours à s’inspirer de la réalité. « La réalité dépasse la fiction, car la fiction doit contenir la vraisemblance, mais non pas de la réalité » nous dit Mark Twain.
«
de Maupassant, ce dernier nous offre une vision de la vie à l’époque du XIXème siècle, et permet de
critiquer certains aspects de cette société à travers une histoire fictive d’un personnage fictif.Aussi, un récit fictif est composé des personnages.
Ces derniers peuvent être totalement inventés,
comme être inspirés de personnes réelles.
Mais dans les deux cas, les personnages de fiction le restent.
En
créant des personnages non-réels, les écrivains possèdent la liberté de les définir à leur convenance.
Cette
liberté leur accorde de leur donner du réalisme ou non.
Mme de Lafayette, dans La Princesse de Clèves, a
créé des personnages en apparence réaliste pour donner une profondeur dans son récit et explorer les
psychologies des personnes ayant pu exister à l’époque de sa narration.
Au travers de romans, certains
auteurs cherchent à montrer certains aspects de la personnalité de l’être humain, pour mieux la saisir dans
sa complexité et sa diversité.
Pour finir, la fiction est la finalité de tout roman.
Bien qu’elle ne soit pas réelle, elle peut avoir quelques
aspects de réalisme, de réalisable, de vraisemblance.
Ajouter du réalisme à un récit fictif est une manière de
lui donner du poids, de mieux l’ancrer dans notre monde, sans pour autant apporter un contenu pertinent et
indispensable à son écriture.
Cependant, malgré le fait que fiction et mensonge semblent mêlés, le roman peut être amené à des fins
plus "nobles" que le divertissement, comme l’initiation, l’instruction ou la recherche de la vérité.
En premier lieu, nous pouvons évoquer les romans historiques.
L’écrivain choisit une période, un lieu
ou une personne réels et décide d’en faire un récit fictif.
Ces romans ne cherchent pas toujours l’exactitude
historique parfaite, mais permettent, en romançant la vie d’un personnage célèbre, de transporter le lecteur
et de l’instruire tout en le divertissant.
Des soupçons de fictif se sont immiscés dans la réalité, sans que l’on
parle pour autant de mensonge.
Deuxièmement, il existe de nombreuses œuvres dites engagées, et le roman n’en est pas épargné.
L’écrivain se sert de son talent d’écriture ou de sa notoriété pour faire passer un message au travers d’un
récit fictif, tout en relatant des faits passés.
Par exemple, Amos Oz fait parvenir un message fort avec Entre
amis.
Il utilise son roman comme moyen de transmission pour informer ses lecteurs d’événements réels
passés, tout en restant le plus fidèle possible.
Dernièrement, le roman peut également être utilisé par l’écrivain comme moyen de diffusion d’une
idée propre à lui-même.
De nombreux romans philosophiques ou satiriques ont vu le jour et ont permis un
certain épanouissement intellectuel ainsi qu’une diversification des points de vue des lecteurs.
Ces romans
permettent aux auteurs d’appuyer leurs idées et aux lecteurs de pouvoir prendre parti et de réfléchir à leur
société.
Charles Dickens en est un très bon exemple avec Nicholas Nickleby.
Dickens utilise son roman pour
critiquer, par exemple, l’institution scolaire de son époque ; qui pourrait ne pas être critiquée de la même
manière chez un autre auteur.
En conclusion, le roman est avant tout un genre reposant sur une base narrative fictionnelle.
Bien que
cette dernière ne soit pas réelle, elle peut être basée sur des faits réels ou être totalement inventée.
La fiction
ne peut pas être réellement comparée à un mensonge, car ce dernier modifie ou cache la vérité, alors que la
fiction ne cherche pas toujours à s’inspirer de la réalité.
« La réalité dépasse la fiction, car la fiction doit
contenir la vraisemblance, mais non pas de la réalité » nous dit Mark Twain..
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